B. Définition de la mort

B. Définition de la mort

La mort elle-même fait partie de la Grande Illusion. Elle n'existe qu'à cause des voiles dont nous nous sommes entourés nous-mêmes.

(Traité sur les Sept Rayons, Vol. V)

Les hommes ont tendance à oublier que chaque nuit, pendant les heures de sommeil, ils meurent par rapport au plan physique, mais vivent et fonctionnent ailleurs. Ils oublient qu'ils ont déjà acquis la possibilité de quitter leur corps physique. Ils ne réussissent pas ù établir un lien entre la mort et le sommeil, parce qu'ils ne sont pas encore en mesure de ramener dans la conscience du cerveau physique le souvenir de ce passage au dehors et de l'intervalle de vie active qu'il comporte. Après tout, la mort n'est qu'une interruption plus longue que le sommeil dans la vie de fonctionnement sur le plan physique. On est simplement "allé à l'étranger" pendant une période plus longue. Mais le processus quotidien du sommeil et le processus occasionnel de la mort n'en sont pas moins identiques à une seule différence près. Dans le sommeil, le fil magnétique ou courant d'énergie le long duquel afflue la force vitale est conservé intact et sert de sentier de retour vers le corps. Dans la mort, ce fil de vie est rompu ou happé, après quoi l'entité consciente ne peut plus retourner dans le corps physique dense. Le principe de cohésion faisant alors défaut, le corps se désintègre.

(Traité sur la Magie Blanche, page anglaise 494)

Vous pouvez donc constater que les processus d'abstraction sont en relation avec l'aspect Vie. Ils sont mis en branle par un acte de la volonté spirituelle et, comme l'exprime un ancien dicton ésotérique, ils constituent "le principe de résurrection qui gît caché dans l'oeuvre du Destructeur". La manifestation la plus basse de ce principe se rencontre dans le processus de ce que nous appelons la mort.

Celle-ci est en réalité un moyen d'abstraire, hors de la forme des corps dans les trois mondes, le principe de vie informé par la conscience.

Ainsi émerge la grande synthèse. Destruction, mort, et dissolution ne sont en réalité rien d'autre que des processus de vie. L'abstraction marque un processus, un progrès, un développement. Les initiés s'occupent spécifiquement de cet aspect de la Loi de Vie, que l'on désigne par Loi de Synthèse dans certaines doctrines à large point de vue.

(Traité sur les Sept Rayons, Vol. V)

Les disciples initiés se considèrent comme des observateurs de la vie, et non comme des participants à une expérimentation réelle et à des expériences dans les trois mondes (physique émotionnel mental) (...) De moins en moins ils se rendent compte des activités et réactions de leurs personnalités, parce que certains aspects de leur nature inférieure sont maintenant si bien contrôlés qu'ils sont descendus dans le subconscient et entrés dans le domaine des instincts. Les disciples n'en ont pas plus conscience qu'un homme endormi n'est conscient de son véhicule physique en état de sommeil. Il y a là une vérité profonde et généralement incomprise, qui est reliée à tout le processus de la mort et que l'on peut considérer comme une définition de la mort. Elle contient le secret de la mystérieuse expression "le réservoir de vie". La mort est en réalité l'inconscience de ce qui peut fonctionner sous telle ou telle forme, pourvu que l'entité spirituelle soit totalement inconsciente de cette forme. Le réservoir de la vie est le lieu de la mort. Telle est la première leçon qu'apprend le disciple.

(Traité sur les Sept Rayons, Vol. V)