A. Peur de la mort

A. Peur de la mort

La peur de la mort est basée sur les sept facteurs suivants :

a. Une terreur des processus finaux d'arrachement dans l'acte de mort lui-même.

b. L'horreur de l'inconnu et de l'indéfinissable.

c. Le doute concernant l'immortalité finale.

d. Le regret de laisser après soi des êtres aimés ou d'être soi-même laissé en arrière si l'un d'eux trépasse.

e. D'anciennes réactions à des morts violentes subies dans le passé, profondément enfouies dans la conscience.

f. L'attachement à la vie de la forme, parce qu'on s'est essentiellement identifié à elle en conscience.

g. D'anciens enseignements erronés sur le Ciel et l'Enfer, dont la perspective est également déplaisante pour certains types d'hommes.

(Traité sur la Magie Blanche, page anglaise 300)

A mesure que le temps passe, et avant la clôture du prochain siècle, la mort au sens ou elle est actuellement comprise sera définitivement regardée comme inexistante. La continuité de conscience sera si répandue, et tant d'hommes du type le plus évolué fonctionneront simultanément dans les deux mondes, que l'ancienne peur disparaîtra. Les rapports entre le plan astral et le plan physique seront si fermement établis et si scientifiquement contrôlés que le travail des médiums en transe prendra fin, ce qui sera une vraie bénédiction. Les séances ordinaires de médiumnité par transe et les matérialisations sous le contrôle de guides indiens sont des perversions de rapports entre les deux plans, au même titre que les perversions sexuelles sont une déformation de la vraie relation et des rapports entre sexes. Je ne parle pas ici du travail des clairvoyants, même de basse qualité, ni de la prise de possession d'un corps physique par des entités de haut grade. Je parle des phénomènes déplaisants des séances de matérialisation, de l'ectoplasme, et du travail aveugle et inintelligent effectué par les anciens dégénérés Atlantes et par les âmes orientées vers la terre, comme le sont en moyenne celles des chefs et guides indiens. Il n'y a rien à gagner dans leur enseignement, mais beaucoup à éviter.

Le règne de la peur de la mort est bien près de sa fin. Nous allons bientôt entrer dans une période de connaissance et de certitude qui nous affranchira de toutes nos craintes. En s'attaquant à la peur de la mort on ne saurait faire grand chose sinon d'élever tout le débat à un niveau plus scientifique et – dans ce sens scientifique – d'enseigner aux gens à mourir. Il y a une technique pour mourir juste comme il y en a une pour vivre, mais elle est tombée dans l'oubli en Occident, et presque entièrement en Orient, sauf dans quelques centres d'Adeptes. En attendant que l'avenir nous apporte de nouvelles précisions, les lecteurs studieux connaîtront au moins la manière dont il faut aborder le sujet. A mesure qu'ils étudient, lisent, et réfléchissent, peut-être leur parviendra-t-il des matériaux intéressants sous une forme que l'on puisse graduellement réunir et publier.

(Traité sur la Magie Blanche, pages anglaises 301-302)

A l'époque actuelle, et dans le présent cycle, la peur de la mort et la dépression constituent pour l'homme le Gardien du Seuil. Toutes deux indiquent une réaction de sensibilité à des facteurs psychologiques, et l'on ne saurait en triompher qu'à l'aide d'un autre facteur tel que le courage. Il faut y faire face par l'omniscience de l'âme travaillant au moyen de la pensée, et non par l'omnipotence de l'âme. Il y a dans cette phrase une suggestion ésotérique.

(Traité sur la Magie Blanche, page anglaise 309)

L'instinct de conservation prend racine dans une peur innée de la mort. Grâce à la présence de cette crainte, la race a combattu et frayé son chemin jusqu'à son point actuel de longévité et d'endurance.

(Traité sur la Magie Blanche, page anglaise 626)