LE TIBETAIN

LES ENSEIGNEMENTS DU TIBETAIN

LIVRE III - 20. Quoi qu'il en soit, comme l'objet de ces pensées n'est pas apparent pour celui-qui-perçoit, il ne voit que la pensée et non l'objet.

20. Quoi qu'il en soit, comme l'objet de ces pensées n'est pas apparent pour celui-qui-perçoit, il ne voit que la pensée et non l'objet.

 

Sa méditation exclut ce qui est tangible.
Dans sa méditation, il n'est "éveillé" qu'à la substance de la pensée : sa propre chitta (ou substance mentale) et celle d'autrui.

C'est l'activité inhérente à cette chitta qui est la cause de l'apparition finale, sur le plan physique, des formes tangibles et objectives.

Tout ce qui apparaît est le résultat d'un événement subjectif. Tout ce qui est, existe dans le mental du penseur ; non dans le sens dans lequel on l'entend habituellement, mais dans le sens indiquant que la pensée met en mouvement certains courants de force. Ces courants de force passent graduellement à l'état de formes façonnées correspondant à l'idée du penseur, et ces formes persistent aussi longtemps que le mental du penseur s'y attache ; puis elles disparaissent quand il en "détache son mental".

C'est la nature de la force, ou courant de la pensée, qui est perçue dans la méditation concentrée. La forme qui sera finalement produite n'intéresse pas le voyant. Il sait, d'après la cause, ce que sera l'inévitable effet.

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