b. Le triangle atomique

b. Le triangle atomique

 

Pour le clairvoyant le véhicule causal est donc une sphère de substance vivante et vibrante ; à l'intérieur il aperçoit trois points de feu. Au cœur de la sphère se trouve une flamme centrale de lumière qui émet des rayons ; on indique que ces rayons sont au nombre de sept, qu'ils agissent sur ces points ou cercles (analogues aux électrons des atomes de la science) et au stade actuel ils produisent le maximum d'effet sur l'atome permanent astral. L'atome permanent physique occupe une position relativement proche du centre positif ; la force agit sur lui, le traverse et atteint l'atome permanent astral sous forme de cinq rayons de lumière versicolore qui se mêlent à la teinte intense et vive de l'atome permanent astral, accroissant considérablement son intensité ; l'embrasement devient tel que l'observateur croit voir les deux points réunis, les deux électrons fusionnés, et ce fusionnement produit une telle intensité de lumière qu'on les voit se dissoudre. L'unité mentale, occupant une position dans le corps causal, analogue à la planète la plus éloignée du soleil, commence à vibrer, et les deux autres points (considérés maintenant comme un seul) commencent à agir sur l'unité mentale et inversement ; un processus similaire est mis en route et se poursuit jusqu'à ce que les deux points, tournant autour de leur centre positif, se rapprochent, se fusionnent, s'unissent et se dissolvent. Le centre de vie positive réunit ou synthétise ces trois points, de sorte que les trois feux de la personnalité répètent à leur échelle minuscule le processus microcosmique que l'on observe dans la synthèse du feu électrique, du feu solaire et du feu par friction et il ne reste plus qu'une unité embrasée. Cette unité ardente consume le corps causal au moyen de la chaleur combinée de sa nature et s'échappe pour rejoindre les plans de l'abstraction. L'homme est donc le Sentier ainsi que le pèlerin sur le Sentier ; il consume, mais il est aussi le terrain ardent.

L'analogie reste vraie pour le microcosme, vu des niveaux monadiques dans sa manifestation en tant que Monade, Ego et Personnalité. Le processus se poursuit en ce qui concerne l'Homme Céleste, ainsi que le Logos solaire. Et si ce concept ne dépassait pas le cerveau humain, nous saisirions que le processus est le même sur les niveaux cosmiques, pour des existences aussi élevées que les sept Rishis de la Grande Ourse et pour cet Etre encore plus grand, qu'est CELUI DONT RIEN NE PEUT ETRE DIT.