La troisième période

La troisième période

 

La troisième période où le rayon monadique est ressenti sur le plan physique est de loin la plus courte, et elle couvre la période pendant laquelle le sixième triangle domine. C'est le moment où la perfection et la libération sont atteintes, et bien que ce soit la période la plus courte vue d'en bas, c'est une période de relative permanence, vue du plan de la Monade. Elle couvre tout le temps qui doit s'écouler jusqu'à la fin des cent ans de Brahma, soit la dernière partie du processus de manifestation.

En conséquence, lorsque nous étudions les groupes de triangles cités plus haut, et les périodes où tel rayon prédomine, cela nous fournit matière à réflexion. Notez cependant, que les six groupes de triangles se réduisent à cinq si on élimine le triangle pranique qui concerne la matière, et ne compte pas davantage pour un principe que le physique dense. Nous avons donc :

a. Deux triangles vivifiés par le rayon de la personnalité.
b. Deux triangles vivifiés par le rayon égoïque.
c. Le triangle de la Monade qui synthétise.

Il faut néanmoins se souvenir que la complexité est accrue du fait que les triangles de la personnalité seront amenés à leur pleine activité selon le rayon de la Monade ou Esprit. Aucune règle absolue ne peut donc être énoncée au sujet de ce développement. Les triangles égoïques dépendent pour une large part du reflet, dans la personnalité, de la force spirituelle de vie. Ils représentent un point médian, de même que le corps causal ou égoïque (lorsqu'il est suffisamment équipé et édifié) est le point de transmission entre le supérieur et l'inférieur.

Les atomes permanents sont enfermés dans la périphérie du corps causal ; cependant, ce corps relativement permanent est édifié et agrandi, développé et transformé en un poste central de réception et de transmission (les mots conviennent mal pour traduire une idée occulte) par l'action directe des centres, et par-dessus tout des centres. De même que la force spirituelle, ou aspect volonté a construit le système solaire, de même chez l'homme, c'est cette force spirituelle qui construit le corps causal. Le rapprochement de l'Esprit et de la Matière, (Père-Mère) dans le macrocosme et leur union par l'action de la volonté, produisit le système solaire objectif, le Fils – ce Fils de Nécessité, dont la caractéristique est l'amour, et dont la nature est buddhi ou sagesse spirituelle.
En rapprochant l'Esprit et la Matière (dans le microcosme), en assurant leur cohésion par le moyen de cette force (volonté spirituelle), ce système objectif, le corps causal est produit ; il est le produit du désir transmué, dont la caractéristique (lorsqu'elle sera pleinement manifestée) sera l'amour, expression future de buddhi sur le plan physique. Le corps causal n'est que le véhicule de l'Ego. Le système solaire n'est que le véhicule du Fils. Dans le grand système comme dans le petit, il existe des centres de forces qui produisent l'objectivité. Les centres de l'homme sont le reflet dans les trois mondes de ces centres de force supérieurs.

Avant de traiter la question de kundalini et des centres, il serait bon d'étendre les données fournies ci-dessus, de leur signification primordiale pour l'homme, celle qui le concerne directement, à leur signification dans le système solaire, le macrocosme, et dans le cosmos. Ce que l'on peut affirmer du microcosme est naturellement vrai du macrocosme et du cosmos. Il ne sera pas possible d'indiquer les triangles systémiques, car les renseignements devraient être si masqués, qu'ils n'auraient pratiquement aucune utilité intellectuelle, sauf pour ceux dont la connaissance occulte et l'intuition sont développées ; certaines choses intéressantes peuvent néanmoins être dites à ce sujet.