1. La Loi exige la pénétration de ce qui peut effectuer un changement.

1. La Loi exige la pénétration de ce qui peut effectuer un changement.

En gardant à l'esprit ce que j'ai dit ailleurs, il est évident que ce qui doit pénétrer est la volonté vitale concentrée qui, lorsqu'elle est mise en mouvement chez un individu, un groupe, une nation, un règne de la nature (un centre planétaire), et dans la planète tout entière, c'est-à-dire dans tous les centres planétaires simultanément, provoque une agitation, un changement de rythme, une impulsion et un mouvement nouveaux, un soulèvement et une abstraction subséquente. Les changements qui s'opèrent dans les centres, quand le corps physique meurt, n'ont encore jamais été observés ni rapportés ; ils existent néanmoins très nettement au regard de l'initié et se révèlent être des plus intéressants et instructifs. C'est en notant la condition des centres, qu'il est possible pour l'initié – lorsqu'il est en train de donner la guérison – de savoir s'il est permis de guérir le corps physique ou non. Il peut voir si le principe de volonté d'abstraction, dont j'ai parlé, est activement présent ou non. On peut observer le même processus pour les organisations et les civilisations dont l'aspect forme est en cours de destruction, afin d'en abstraire la vie, qui peut ensuite se reconstruire une forme plus adéquate. Il en va de même des grands processus d'initiation, qui ne sont pas seulement des processus d'expansion de conscience, mais qui ont leurs racines dans la mort ou processus d'abstraction, conduisant à la résurrection et à l'ascension.

Ce qui effectue un changement est une  décharge (terme totalement inadéquat) d'énergie-volonté dirigée et focalisée. Elle est de qualité si magnétique qu'elle attire à elle la vie des centres, entraînant la dissolution de la forme et la libération de la vie. La mort survient chez l'homme dans le sens ordinaire du terme, quand la volonté de vivre dans un corps physique disparaît et que la volonté d'abstraction la remplace.

C'est ce que nous appelons la mort. Dans le cas de mort à la guerre par exemple, il ne s'agit pas alors de volonté d'abstraction chez l'individu, mais d'une participation forcée à une grande abstraction de groupe. De son propre plan, l'âme individuelle reconnaît la fin d'un cycle d'incarnation et rappelle la vie, cela par une décharge d'énergie de volonté, assez forte pour entraîner le changement.