1. La vie est une et que rien ne pourra jamais prendre ou atteindre cette vie.

1. La vie est une et que rien ne pourra jamais prendre ou atteindre cette vie.

Il met au point son sens des proportions concernant la forme. Il regarde vers l'avant et vers l'âme, et non vers l'arrière et la forme. Certains dévots très sincères et certains postulants pleins de promesses, sont si préoccupés de la forme et de discipliner celle-ci, qu'il ne leur reste plus vraiment de temps à consacrer à l'expansion de l'âme. Ils s'intéressent tellement à leurs réactions envers la discipline qu'ils s'imposent, ou au fait qu'ils parviennent à s'y conformer ou ne réussissent pas à l'accepter, que les vérités spirituelles, cherchant à pénétrer dans leur coeur, n'y parviennent pas. La tempérance en toute chose, la sage utilisation de toutes les formes entretenant la vie et l'oubli de soi sont la marque distinctive du disciple, mais non du débutant. Beaucoup de disciples qui, aujourd'hui, devraient se trouver dans la Salle de la Sagesse, travaillent encore fanatiquement dans la Salle de la Connaissance, et sont encore si zélés quant aux disciplines physiques, qu'ils négligent les disciplines de l'âme. Je vous demande de réfléchir à ceci. Les postulants doivent apprendre la signification des termes de la Règle VI, destinée aux disciples, "les règles mineures sont des règles du temps et de l'espace qui ne peuvent pas retenir le groupe."

Je me demande si vous pouvez saisir le type de conscience qui distingue la Hiérarchie, même si vous n'êtes capables de le faire que théoriquement et en imagination. Ses membres "avancent dans la vie". Ils travaillent dans le domaine de l'énergie de la vie ; la forme leur paraît une chose qu'ils ont laissée complètement en arrière ; la conscience de l'attrait ou du rejet de la forme et de son emprise n'est pour eux que le souvenir d'un lointain champ de bataille où la victoire alors remportée a été oubliée, et les avantages de cette victoire tellement dépassés qu'ils sont bien en dessous du seuil de la conscience. En général ceux qui travaillent dans les rangs de la Hiérarchie (je n'ai pas dit "avec la Hiérarchie") sont divisés en deux groupes : ceux qui travaillent au développement de la conscience d'initié chez les disciples, et ceux de degré plus avancé qui travaillent avec l'aspect vie et son expression dans la vie des initiés. Les disciples, qui coopèrent avec la Hiérarchie, travaillent aussi en deux divisions majeures : ceux qui s'occupent des postulants et s'efforcent de veiller à ce que soient imposées les disciplines physiques, et communiquées certaines valeurs mineures permettant aux débutants de savoir quel point ils ont atteint. Et ceux qui travaillent à substituer la compréhension et le service aux disciplines physiques et aux buts antérieurs, inévitables et égoïstes.

Permettez-moi de répéter : les disciplines physiques ont de la valeur dans le stade de début, et donnent le sens des proportions et la conscience des défauts et des limitations. Elles ont leur place dans le temps et dans l'espace, et c'est tout. Une fois entré dans le monde de l'âme, le disciple utilise toutes les formes avec sagesse, comprenant leur destination et évitant les excès ; elles ne le préoccupent pas, et il ne s'y intéresse pas fondamentalement. Il a les yeux fixés sur le monde des vraies valeurs, non sur lui-même. Il n'a aucun sens de l'intérêt personnel, car la conscience de groupe remplace rapidement sa conscience individuelle. Les mots :