Révélation de la Lumière et du Pouvoir, et Difficultés qui l'accompagnent

Révélation de la Lumière et du Pouvoir, et Difficultés qui l'accompagnent

Les problèmes que nous traitons maintenant appartiennent à une catégorie complètement différente. Ils ne sont en aucune façon liés aux émotions ni au plan astral, mais ils constituent la difficulté spécifique de l'aspirant, de l'homme avancé ou du disciple qui a appris à se centrer dans la nature mentale. Ce sont des problèmes liés au contact établi avec l'âme, lequel a comme résultats l'illumination du mental et un influx précis de pouvoir.

Ces difficultés se manifestent seulement chez l'homme où le centre de la gorge et le centre ajna sont éveillés. A partir du moment où sont perçues des difficultés relatives aux phénomènes de la lumière, le psychologue ou le médecin est en mesure de savoir que le corps pituitaire est impliqué et, par conséquent, que le centre entre les sourcils commence à être éveillé et actif.

Le problème du pouvoir, qui est perçu par l'aspirant et qui cherche à s'exprimer dans sa vie, se divise en deux catégories :

1. Le sentiment de pouvoir qui se manifeste au moyen de l'effort en vue d'accomplir un travail créateur précis. Ceci implique nécessairement l'activité du centre de la gorge. Là où se produit cette arrivée de force créatrice et où aucune utilisation réelle n'est faite de cette énergie qui entre en vue de la production d'oeuvres créatrices, il est probable que des difficultés se manifestent en relation avec la glande thyroïde.

2. Le sentiment de pouvoir qui prend forme d'ambition, d'une intégration amenée par la force de cette ambition. Ce sentiment parvient fréquemment à subordonner les différents aspects de la nature inférieure à cette ambition. Le centre ajna est alors actif et synchronise ses vibrations avec celles du centre de la gorge. Cela conduit à de réelles difficultés et constitue l'une des formes les plus communes d'ambition auxquelles l'aspirant et le disciple succombent.

On peut aussi, si on le désire, diviser le problème de la lumière en deux groupes, l'un qui concerne l'enregistrement physique de la lumière dans la tête, et l'autre l'acquisition de la connaissance.

L'enregistrement de la lumière dans la périphérie du crâne est lié au rapport que l'on trouve entre le centre de la tête et le centre entre les sourcils ; c'est-à-dire, entre la région (localisée autour du corps pituitaire) et celle localisée autour de la glande pinéale. Comme vous le savez, l'effet vibratoire de ces deux centres peut devenir tellement fort que les deux vibrations, ou leur "activité de pulsation rythmique", peuvent se lancer dans leur champ d'action réciproque, et ainsi un champ magnétique unifié peut s'établir, lequel peut devenir si puissant, si brillant et si prononcé que le disciple, lorsqu'il ferme les yeux, peut le voir distinctement. Il peut être perçu visuellement et connu. Finalement, dans certains cas, il peut nettement affecter le nerf optique, non pas d'une manière fâcheuse, mais au point d'évoquer l'aspect plus subtil du sens de la vue. L'intéressé peut alors voir d'une manière éthérique et peut apercevoir la contrepartie éthérique de toutes les formes tangibles. C'est là un pouvoir physiologique et non un pouvoir psychique ; c'est tout à fait différent de la clairvoyance. Il ne peut pas y avoir de vision éthérique en dehors de l'organe normal de la vue, l'oeil. La perception et l'enregistrement de cette lumière dans la tête peuvent amener leurs propres problèmes particuliers lorsque le processus n'est pas correctement compris ou dominé de même que l'enregistrement de l'énergie du pouvoir (venant du mental sous son aspect volonté ou de l'âme par les pétales volonté) peut se révéler nettement nuisible pour la personnalité lorsqu'elle n'est pas consacrée ou purifiée.

A nouveau, l'enregistrement de la lumière se divise en certains stades bien définis et a lieu à certains points précis du développement de l'être humain, mais il se produira plus vraisemblablement dans les premiers stades que dans les derniers. Ce sont :

1. La perception d'une lumière diffuse à l'extérieur de la tête, soit devant les yeux soit au-dessus de l'épaule droite.

2. La perception de cette lumière diffuse et voilée à l'intérieur de la tête, imprégnant apparemment la tête tout entière.

3. La concentration de cette lumière diffuse jusqu'au point où elle prend l'apparence d'un soleil radieux. 

4. L'intensification de la lumière de ce soleil intérieur. On reconnaît par là, en fait, le rayonnement du champ magnétique établi entre le corps pituitaire et la glande pinéale (en tant qu'expressions des centres ajna et de la tête). Ce rayonnement peut parfois paraître presque trop lumineux pour pouvoir être supporté.

5. L'extension des rayons de ce soleil intérieur d'abord vers les yeux et finalement au-delà du voisinage de la tête, si bien que (à la vue de celui qui est clairvoyant) le halo fait son apparition autour de la tête du disciple ou de l'aspirant.

6. La découverte qu'il existe, au coeur même de ceci, un point de lumière d'un bleu électrique foncé qui graduellement augmente et devient un cercle d'une certaine envergure. Ceci se produit lorsque la lumière dans la tête illumine l'ouverture centrale au sommet de la tête. A travers cette ouverture, les diverses énergies de l'âme et les forces de la personnalité peuvent former une synthèse et ainsi se déverser dans le corps physique par la voie des centres majeurs.

C'est également la "porte de départ" ésotérique à travers laquelle l'âme retire l'aspect conscience pendant les heures de sommeil et l'aspect conscience avec le fil de vie au moment de la mort.

L'enregistrement de cette lumière intérieure est souvent la cause de difficultés et de soucis sérieux pour la personne inexpérimentée. L'intensité des soucis et des craintes qu'il provoque la conduit à penser tellement à ces problèmes qu'elle devient ce qu'en termes occultes, on appelle "obsédée par la lumière", et ainsi "elle ne parvient pas à voir le Seigneur de Lumière et ce que la Lumière révèle". Je voudrais signaler ici que tous les aspirants et étudiants de l'occultisme ne voient pas cette lumière. Le fait de la voir dépend de plusieurs facteurs ; le tempérament, la qualité des cellules physiques du cerveau, la nature du travail accompli ou de la tâche particulière et l'étendue du champ magnétique. Il n'y aura jamais aucune difficulté si l'aspirant utilise la lumière qui est en lui dans le but d'aider ses semblables. C'est le mystique égocentrique qui connaît les difficultés, comme les connaît l'occultiste qui utilise la lumière qu'il découvre en lui-même pour des buts égoïstes et des fins personnelles.

On rencontre éventuellement une difficulté lorsque la "porte qui s'ouvre à l'extérieur dans les autres mondes" est découverte et qu'elle devient, non pas une porte utilisée d'une façon juste, mais un moyen d'échapper aux difficultés de la vie et un raccourci pour des expériences se situant au dehors de la conscience physique. La connexion entre le mystique et son véhicule physique devient de moins en moins fermement établie et le lien entre eux devient de plus en plus lâche, jusqu'à ce que le mystique passe la plus grande partie de son temps en dehors de son corps en une condition de demi-transe ou un état de sommeil profond.

Les étudiants ne doivent pas s'efforcer de voir la lumière dans la tête, mais lorsque celle-ci est perçue et vue, ils doivent exercer un enregistrement attentif. Ceux dont le type est du deuxième rayon répondent à ce phénomène plus facilement et plus fréquemment que ceux appartenant aux premier ou troisième rayons. Les gens du premier rayon enregistrent l'influx de force et de pouvoir avec facilité et découvrent que leur problème consiste à maîtriser et à diriger dans la bonne direction ces énergies.

Les causes majeures de l'impasse dans laquelle se trouve actuellement la personnalité des aspirants du monde sont dues au fait que la lumière qui est en eux demeure sans direction et que le pouvoir qui s'écoule à travers eux demeure non-utilisé ou mal utilisé. Bien des cas de cécité ou de vue déficiente que l'on rencontre dans le monde aujourd'hui (à part les cas accidentels) sont dus à la présence de la lumière dans la tête, non reconnue et non utilisée, qui produit ou stimule un effet bien défini sur les yeux et sur le nerf optique. Techniquement parlant, la lumière de l'âme, localisée dans la région de la glande pinéale, opère au moyen de l'oeil droit et elle est dirigée par cet oeil qui est (ainsi qu'on vous l'a dit) l'organe du bouddhi, tandis que la lumière de la personnalité, localisée dans la région du corps pituitaire, fonctionne au moyen de l'oeil gauche. Le temps n'est pas encore venu où cette déclaration aura beaucoup de sens, excepté pour des étudiants très avancés, mais elle doit être enregistrée pour l'usage futur des disciples et des aspirants.

Je voudrais aussi remarquer qu'aujourd'hui l'une des difficultés est que la lumière de la personnalité est plus active à l'intérieur de la tête que ne l'est la lumière de l'Ame et qu'elle possède beaucoup plus de cette qualité de destruction par le feu que la lumière de l'âme. L'effet de la lumière de l'âme est stimulant et frais, occultement parlant. Il active et fait fonctionner les cellules du cerveau, provoquant une réaction de la part de cellules se trouvant présentement non éveillées. C'est lorsque ces cellules sont mises en activité par le flot de lumière qui arrive de l'âme que le génie se manifeste, accompagné souvent d'un manque d'équilibre ou de maîtrise dans certaines directions.

Tout le sujet de la lumière et du pouvoir est d'une nature si vaste et se trouve relativement si peu compris dans sa signification véritable en tant qu'expression (en forme double) d'énergie montant de la personnalité ou descendant de l'âme, que c'est seulement au fur et à mesure qu'un plus grand nombre de gens fouleront le Sentier que le problème émergera dans sa véritable lumière et qu'en fin de compte il sera ainsi traité comme il convient.

Je me référerai ici brièvement à certains problèmes de façon à fournir le germe, ou la graine, des pensées d'où croîtront les études futures et d'où surgiront les futures recherches. Ces problèmes peuvent être résumés comme suit :

1. Le thème de la lumière et de l'énergie est étroitement lié au problème (car à l'heure actuelle, c'est un problème) de tout le système glandulaire ; il est donc d'une importance fondamentale que l'on comprenne ces rapports, car c'est l'un des facteurs fondamentaux sur lesquels repose la santé du corps, ainsi que son bon fonctionnement.

2. Dans l'éventualité où ce sujet est correctement compris, on verra que le cerveau et les deux centres de la tête (actionnant le corps pituitaire et la glande pinéale) représentent les agents de direction pour toutes les activités de l'homme sur le plan physique.

Aujourd'hui, celui-ci est surtout mené par ses instincts animaux, par sa vie sexuelle et par ses réactions émotionnelles ou encore par ses activités créatrices en ce qu'elles s'expriment au moyen du centre de la gorge. Un très petit nombre de ses activités sont dirigées du coeur ; mais, finalement, les hommes doivent diriger leurs expressions de vie à partir de la tête, par la voie des organes de l'âme et de la personnalité, le centre ajna opérant au moyen du corps pituitaire et exprimant à son plus haut degré la vie de la  personnalité, et le centre de la tête opérant au moyen de la glandepinéale qui répond aux impulsions de l'âme. Il y aura alors un équilibre et une maîtrise de toutes les forces de vie, et un développement juste (suivant les indications des rayons) de tous les centres du corps.

3. Grâce à cette réorganisation appropriée des forces de vie dans le corps et de "leur éclairement et leur vitalisation" consécutifs, les hommes deviendront capables de faire deux choses, symboliquement parlant :

a. Ils "verront Dieu" et seront en contact avec l'âme.

b. Ils "sauront ce qu'il y a en l'homme" et pourront alors agir avec sagesse et travailler d'une façon constructive.

4. Ils seront capables de "percer le mirage du plan astral", et de se mettre à fonctionner sans erreur. Ils pourront ainsi effectuer l'illumination du cerveau sans obstacle et disséminer la connaissance dans le cerveau.

Par ce qui précède, vous voyez combien d'hallucinations, de mirages, d'ambitions et d'erreurs du mystique moderne on peut faire remonter jusqu'aux premiers stades et aux débuts embryonnaires de ce déroulement. Ils constituent donc des indications d'épanouissement. Mais malheureusement, on ne les comprend pas pour ce qu'ils sont. La lumière et l'énergie disponibles sont mal employées ou dirigées vers des fins égoïstes et personnelles. Cela ne peut être évité que par les disciples et les occultistes les plus avancés et les plus expérimentés. De nombreux aspirants doivent continuer pour un temps encore à se détruire (sous l'angle de la personnalité et dans cette vie) dans ce qui a été appelé la "lumière de feu de leur incompréhension et le feu brûlant de l'ambition de leur personnalité", jusqu'à ce qu'ils apprennent l'humilité et la technique scientifique qui feront d'eux de sages dirigeants de la lumière et du pouvoir qui se déversent tout le temps en eux et à travers eux.

Par conséquent, une étude des trois types de difficultés, émergent du développement et du déploiement des pouvoirs psychiques, m'amène à une large généralisation à laquelle vous devez vous en souvenir, il existera de nombreuses exceptions :

1. L'apparition des pouvoirs psychiques inférieurs indique généralement que l'homme qui est leur victime (car nous traitons ici seulement des anomalies de la science psychique) se trouve sur le troisième rayon, ou que le troisième rayon domine dans sa personnalité, ou qu'il représente un facteur dominant dans l'équipement de sa personnalité. On trouvera fréquemment un corps astral dominé par le troisième rayon.

2. L'enregistrement de la vision mystique avec ses grandes difficultés est facilité lorsque le deuxième rayon dirige et lorsqu'il est puissant, car le deuxième rayon est lié d'une façon particulière à la vision et à la lumière.

3. Il vous apparaîtra que la révélation du pouvoir est évidemment une partie de l'expression typique du premier rayon.

De cette façon, bien que toutes les expériences se manifestent finalement chez le disciple, les trois difficultés majeures dont nous avons parlé, les pouvoirs psychiques, les problèmes relevant de la vision mystique et de la révélation de la lumière et du pouvoir, ont un rapport et une connexion avec l'expression du rayon. Le psychologue, l'investigateur et le médecin doivent s'en souvenir. Sensibilité psychique, dualité mystique et pouvoir dominant, tels sont les trois problèmes majeurs de l'aspirant qui doivent être étudiés et compris. Ils intéressent les trois centres majeurs, la tête, le coeur et le centre entre les sourcils, chez le disciple, car la sensibilité psychique est liée au coeur, la dualité mystique au centre ajna et le problème du pouvoir au centre le plus élevé de la tête.

Chez l'aspirant ou l'être humain avancé, ils intéressent la gorge, le plexus solaire et le centre sacré, mais comme ils sont nettement dus à une expansion de conscience, leur effet est peu enregistré chez l'homme non évolué ou chez l'homme moyen qui est surtout occupé de la vie sur le plan physique et de réactions émotionnelles. Il ne passe pas par les processus stimulants mais bouleversants de la réorientation, de la reconnaissance de la dualité et de la fusion de la personnalité. Ainsi que nous l'avons vu plus haut, les processus d'intégration apportent leurs propres problèmes.

Au fur et à mesure que le temps passe, les stades de difficultés seront plus soigneusement étudiés de l'angle des hypothèses occultes, et alors d'importants progrès seront accomplis. Il en sera particulièrement ainsi lorsque les problèmes de l'adolescence seront étudiés, car ce sont les problèmes de la conscience atlantéenne et du développement mystique.

Je voudrais signaler ici que, de même que l'embryon dans la matrice récapitule les différents stades de développement animal, ainsi l'être humain, durant les années de la petite enfance, de l'adolescence et de la jeunesse jusqu'à l'âge de 35 ans, récapitule les différents stades raciaux de conscience.

A 35 ans, il doit alors affermir en lui le stade du disciple intelligent. Un large gain sera assuré par la reconnaissance de ce processus de récapitulation qui, dans le Nouvel Age qui est proche, contribuera beaucoup à diriger et à déterminer les processus de développement auxquels l'enfant et les jeunes seront soumis par le sage éducateur.