CHAPITRE III NOS DETTES KARMIQUES

CHAPITRE III

NOS DETTES KARMIQUES

Remarques préliminaires

Dans nos approches du problème de la maladie, nous en arrivons maintenant à la phase finale, et nous nous proposons d'examiner le comportement et le tempérament des patients en tenant compte de leur rayon ainsi que de l'état d'esprit du guérisseur. Tous ces points présentent une importance primordiale lorsqu'on en vient à étudier l'art subtil de la guérison.

Dans le tableau général, il est toutefois essentiel de donner leur place à la mauvaise santé, aux maladies aiguës, et à la mort elle-même. Une incarnation particulière n'est pas un événement isolé dans la vie d'une âme, mais une fraction et un aspect d'une suite d'expériences destinées à la conduire vers un but unique, clair et net, le but du libre choix d'un retour délibéré à l'esprit en sortant de la matière, et d'une libération finale.

Les ésotéristes ont beaucoup parlé de libération, surtout dans la présentation Orientale du Sentier vers la Réalité On désigne comme but au néophyte la libération, la liberté, l'émancipation, ce qui est à tout prendre la  note dominante de la vie même. Ce concept est en passe de sortir du domaine de la libération personnelle purement égoïste pour pénétrer celui autrement important et vaste du bien commun. Il forme le substratum de l'emploi moderne du mot "liberté", mais sa signification comporte infiniment plus de sagesse, de bonté, et de profondeur.

Pour beaucoup de personnes, la liberté consiste à n'être soumis à aucune sujétion, à faire ce que l'on désire, à penser comme l'on veut, et à vivre comme il vous plaît. C'est bien ainsi qu'il devrait en être, mais à condition que les souhaits choix, pensées, et désirs soient dépourvus d'égoïsme et dédiés au bien commun. Or, le fait est encore très rare.

La libération est bien plus que tout cela. Elle est l'émancipation du passé, la faculté de progresser selon certaines lignes prédéterminées par l'âme, la liberté pour un individu d'exprimer toute la divinité qu'il peut manifester ou qu'une nation peut présenter au monde.

Dans l'histoire des deux derniers millénaires sont survenus quatre grands événements symboliques qui ont successivement présenté le thème de la libération (non celui de la liberté) aux personnes qui ont des yeux pour voir, des oreilles pour entendre, et des pensées pour interpréter.

1.

La vie du Christ Lui-même. Pour la première fois, Il a présenté l'idée du sacrifice individuel, consciemment et délibérément offert au service de l'ensemble. Il y avait eu d'autres Sauveurs du Monde, mais les questions en jeu n'avaient pas été exprimées aussi clairement, parce que la pensée des hommes n'était pas mûre pour en comprendre les implications. La note dominante de la libération est le Service.

Christ était le Serviteur idéal.

2.

La signature de la Grande Charte. Ce document fut signé le 15 juin 1215 à Runnymède, durant le règne du roi Jean Sans Terre. Il représente l'idée de se libérer de l'autorité, en mettant l'accent sur la liberté personnelle et les droits de l'individu. Cette idée fondamentale, ce concept mental, et cette perception formulée ont grandi, et l'histoire de leur développement se divise en quatre phases ou chapitres :

a. La signature de la Grande Charte, mettant l'accent sur la liberté personnelle.

b. La fondation de la République Française avec son accent sur la liberté humaine.

c. La Déclaration d'Indépendance des Etats-Unis et le Bill of Rights déterminant leur politique nationale.

d. La Charte Atlantique et les Quatre Libertés, faisant pénétrer toute la question dans le domaine international et garantissant aux hommes et aux femmes du monde entier la liberté de développer la réalité divine en eux-mêmes.

L'idéal de la Grande Charte s'est progressivement clarifié, si bien que les conditions essentielles du bonheur sont aujourd'hui universellement connues de la masse des hommes.

3.

L'émancipation des esclaves. L'idée spirituelle de la liberté humaine, qui était devenue un idéal reconnu, devint un désir impérieux. Un grand événement symbolique eut lieu : les esclaves furent émancipés.

Comme dans tous les agissements humains, la perfection était hors de cause. Les Nègres ne sont pas libres sur cette terre de liberté, et il faudra que l'Amérique fasse maison nette sous ce rapport. En termes clairs et concis, il faut que les Etats-Unis veillent à ce que leur Constitution et la Loi des Droits existent en fait et non en rêve. C'est ainsi qu'ils pourront compenser les inévitables effets de la Loi du Karma qui fait l'objet de notre présent thème. Les Nègres sont Américains au même titre que les habitants de la Nouvelle Angleterre et les autres races non indigènes. La Constitution est la leur aussi, mais jusqu'à présent les privilèges qu'elle confère sont retenus par des hommes esclaves de l'égoïsme et de la peur.

4.

La Libération de l'Humanité par les Nations Unies. Nous participons

à un grand événement spectaculaire et symbolique dont nous observons le déroulement. La libération des individus a progressé en passant d'abord par la libération symbolique d'un secteur de l'humanité comprenant les reliquats des deux premières races, la Lémurienne et l'Atlante. Elle s'est ensuite étendue à des millions d'êtres asservis aux forces du mal par des millions de leurs contemporains.

L'idéal s'est manifesté par un effort pratique universel sur le plan physique, et a exigé des sacrifices à l'échelle mondiale. Il a englobé la totalité des trois mondes de l'évolution humaine. C'est pourquoi le Christ est désormais en mesure de se mettre à la tête de ses forces pour aider des êtres humains à libérer l'humanité.

Que se passait-il donc en réalité dans les vies des individus, dans la vie des nations, et dans la vie de l'humanité ? Un formidable mouvement pour redresser un mal des plus anciens, pour compenser consciemment la Loi de Cause et d'Effet en reconnaissant dans les mondes individuel, national, et international les causes génératrices des effets dont souffre l'humanité.

La loi du Karma est devenue un grand fait indiscutable dans la conscience de toute l'humanité. Les hommes peuvent ne pas la désigner sous ce nom, mais ils se rendent parfaitement compte par les événements quotidiens que les nations récoltent ce qu'elles ont semé. Cette grande loi, qui fut autrefois une théorie, est désormais un fait prouvé et un facteur reconnu dans la pensée humaine. La question "Pourquoi ?", si fréquemment posée, introduit constamment et inévitablement le facteur de cause et d'effet.

Les concepts d'hérédité et de milieu s'efforcent d'expliquer les conditions humaines existantes, mais les qualités, les caractéristiques raciales, les tempéraments nationaux, et les idéaux prouvent le fait qu'il existe un monde initiateur de causes. Les conditions historiques, les relations entre nations, les tabous sociaux, les convictions et tendances religieuses peuvent tous être dépistés jusqu'à leurs causes originelles, dont certaines sont extrêmement anciennes. Tous les événements qui surviennent actuellement dans le monde et qui affectent si puissamment l'humanité – créations de beauté et d'horreur, modes de vie, de civilisation, et de culture, préjugés favorables et défavorables, aboutissements scientifiques, expressions artistiques, et modalités innombrables par lesquelles l'humanité de par la planète colore l'existence – tous sont des aspects d'effets ayant eu quelque part, à un certain niveau, en un certain temps, une cause due à des êtres humains agissant soit individuellement soit en masse.

Le karma est donc ce que l'Homme a institué, poursuivi, approuvé, omis de faire, ou accompli depuis la nuit des âges jusqu'à l'instant présent, et par Homme, il faut entendre ici l'Homme Céleste dans lequel nous vivons, l'humanité prise en bloc, l'humanité en tant que groupes et nations, et les hommes individuels. Aujourd'hui la moisson est mûre, et l'humanité récolte ce qu'elle a semé. C'est un prélude à de nouveaux labours au printemps du Nouvel Age, avec de nouvelles semailles de graines qui, espérons-le et prions pour cela, fourniront une meilleure moisson.

La preuve la plus éclatante de la Loi de Cause et d'Effet est la race Juive.

Toutes les nations sont une preuve de cette loi , mais je me suis référé aux peuples Hébraïques parce que leur histoire est particulièrement bien connue et que leur avenir et leur destinée sont un sujet universel de souci dans le monde entier. Les Juifs ont toujours eu une signification symbolique. En tant que nation à travers les âges, ils résument en eux-mêmes les abîmes de la méchanceté et les cimes de la divinité humaines. L'histoire de leurs agressions relatée dans l'Ancien Testament va de pair avec les récentes turpitudes allemandes. Pourtant, Christ était Juif et issu de la race des Hébreux. Que cela ne soit jamais oublié. Les Juifs furent de grands agresseurs. Ils dépouillèrent les Egyptiens et s'emparèrent de la Terre Promise à la pointe de l'épée, n'épargnant ni les hommes, ni les femmes, ni les enfants.

Leur histoire religieuse s'est édifiée autour d'un Jéhovah matérialiste, possessif, avide, approuvant et encourageant les agressions. Elle est symbolique de l'histoire de tous les agresseurs qui édifient des raisonnements pour se convaincre qu'ils exécutent un dessein divin, qui arrachent les biens des mains du peuple, avec un esprit d'autodéfense, et en trouvant de bons prétextes adaptés à l'ambiance pour excuser l'iniquité de leurs actes. Les Juifs se sont emparés de la Palestine parce qu'elle était une terre ruisselant de lait et de miel, et ils prétendent que cette action a été entreprise pour obéir à un ordre divin. Ultérieurement, le symbolisme devint plus intéressant. Ils se divisèrent en deux. Les Israélites établirent leur quartier général à Samarie et les Juifs, représentant deux ou trois tribus spéciales parmi les douze, s'installèrent autour de Jérusalem. Le dualisme scinda leurs croyances religieuses. Ils étaient éduqués par les Sadducéens ou les Pharisiens, et des conflits constants s'élevaient entre ces deux groupes. Christ vint comme membre de la race Juive, et celle-ci le répudia.

Aujourd'hui, la loi opère, et les Juifs payent, en fait et en symbole, la rançon de tous leurs agissements passés. Ils démontrent la grande portée des effets de la Loi. En fait et en symbole, ils donnent un exemple de culture et de civilisation. En fait et en symbole, ils  sont l'humanité. En fait et en symbole, ils représentent ce qu'ils ont toujours représenté, la séparation. Ils se considèrent comme le peuple élu et possèdent la conscience innée de cette haute destinée, mais ils oublient que leur rôle est symbolique et que c'est l'Humanité qui est le peuple élu, et non une faible et insignifiante fraction de la race. En fait et en symbole, ils aspirent à l'unité et à la coopération, mais ignorent comment coopérer. En fait et en symbole, ils sont "l'Eternel Pèlerin", l'humanité errant à travers les dédales des trois mondes de l'évolution humaine et tournant ses regards pleins de désirs vers une terre promise. En fait et en symbole, ils ressemblent à la masse des hommes, refusant de comprendre le dessein spirituel formant le substratum de tous les phénomènes matériels, rejetant le Christ intérieur comme ils rejetèrent, il y a vingt siècles, le Christ intérieur à leurs frontières, recherchant les biens matériels et rejetant les données de l'esprit. Ils exigent la prétendue restitution de la Palestine, en l'arrachant à ceux qui l'ont occupée durant des siècles. Mettant constamment l'accent sur la possession matérielle ils perdent de vue la vraie solution. A nouveau en symbole et en fait, celle-ci consiste en leur assimilation dans toutes les nations et leur fusion avec toutes les races, afin de démontrer qu'ils reconnaissent l'Humanité Unique.

Il est intéressant de remarquer que les Juifs qui habitèrent le Sud de la Palestine et qui eurent Jérusalem pour capitale ont réussi à se fondre avec les Anglais, les Hollandais, et les Français. Ils ont été assimilés à un degré où les Israélites, gouvernés de Samarie, n'ont jamais pu parvenir. Je recommande ce point à vos méditations.

Il faudrait que la race juive se rappelle sa haute destinée, que le reste de l'humanité se voie lui-même dans le peuple juif, que les deux groupes mettent l'accent sur l'unité de la race humaine, et qu'ils cessent de penser à eux-mêmes en termes de fractions raciales et nationales. Alors le karma de l'humanité changerait radicalement. Au lieu du karma de rétribution actuel, il deviendrait le bon karma des récompenses à venir.

Si nous examinons cette question avec ampleur de vues, en considérant le passé historiquement et l'avenir avec espérance, il s'agit d'un problème à la solution duquel les Juifs eux-mêmes devraient apporter la plus importante contribution. En tant que race, ils n'ont jamais regardé en face avec franchise et honnêteté le problème de savoir  pourquoi, depuis l'époque des Egyptiens, les nombreuses nations de la terre ne les ont jamais aimés ni désirés. Le problème n'a pas varié au long des siècles, et pour que la réaction soit si générale et universelle, il doit exister une raison inhérente au peuple lui-même.

Ils ont abordé leur lugubre problème par voie de supplication, de détresse plaintive, ou de désespoir dans le malheur. Ils ont demandé avec insistance aux Gentils de redresser la situation, et de nombreux Gentils s'y sont efforcés.

Toutefois, il faudrait que les Juifs eux-mêmes fassent front à la situation en admettant que l'aspect de rétribution de la Loi de Cause et d'Effet comporte des conséquences qui les concernent. Il faudrait qu'ils s'efforcent d'analyser le facteur qui existe en eux en tant que race et qui a engendré leur ancien et désastreux destin. Jusque-là, ce problème fondamental du monde restera ce qu'il a été depuis la nuit des temps. Il est indiscutable qu'il y a eu parmi les Juifs des hommes grands, bons, justes, et spirituels. Une généralisation n'exprime jamais complètement la vérité. Mais en considérant le problème dans le temps et l'espace, dans l'histoire et dans le présent, les points soulevés méritent que les Juifs y portent une sérieuse attention.

Mes dires n'atténuent aucunement la culpabilité de ceux qui ont grièvement abusé des Juifs. "Deux noirs ne font pas un blanc." N'existe-t-il pas un proverbe qui le dit ? Il n'est aucune excuse au comportement des nations envers les Juifs, tel qu'il a culminé au second quart du vingtième siècle.

L'accomplissement de la loi est inévitable. Bien que beaucoup de malheurs des Juifs aient leur origine dans leur histoire passée, dans leur attitude prononcée de séparatisme et d'inassimilabilité, et dans l'accent qu'ils mettent sur les biens matériels, les agents qui ont amené sur eux le mauvais karma encourent au même titre les suites de rétribution de la même loi. La situation a pris la forme d'un cercle vicieux d'erreurs et de mauvaises actions, de rétribution et de vengeance. Ceci étant, il faudra que vienne un temps où les nations confèrent ensemble sur ce problème et coopèrent ensemble pour mettre fin aux comportements fâcheux  de part et d'autre.

Tout karma de mauvaise nature peut être neutralisé par l'offrande d'une volonté qui accepte, d'un amour coopératif, d'une franche reconnaissance de responsabilité, et d'un habile ajustement des activités conjointes en vue du bien de l'humanité dans son ensemble, mais non exclusivement du bien d'une nation, d'un peuple, ou d'une race individuels. Le problème Juif ne sera résolu ni par la prise de possession de la Palestine, ni par des plaintes, des exigences, ou des manipulations financières. Cela ne ferait que perpétuer les anciens torts et l'esprit de possession matérielle.

Le problème se résoudra par la bonne volonté des Juifs à se conformer à la civilisation, au substratum culturel, et au standard de vie des nations auxquelles ils sont liés par la naissance et par l'éducation, et auxquelles ils devraient s'assimiler. La solution viendra par l'abandon de l'orgueil de race et du concept de sélectivité, par le renoncement aux dogmes et coutumes intrinsèquement périmés qui créent constamment des points d'irritation aux cadres dans lesquels le Juif est incorporé, et par une modification dans les tendances sociales. Il faudrait que le peuple Hébreu dépouillât son égoïsme dans les relations d'affaires et sa tendance prononcée aux manipulations pour adopter des formes d'activité moins intéressées et plus honnêtes.

A cause de leurs rayons et de leur degré de développement, les Juifs possèdent de remarquables qualités créatrices et artistiques. Il faut qu'ils les reconnaissent au lieu d'y chercher matière à dominer dans tous les domaines, à saisir toutes les chances en les retirant aux autres, et à prospérer individuellement et collectivement sans souci d'autrui. La situation se détendra lorsque le Juif oubliera qu'il est un Juif et deviendra au plus profond de sa conscience un Italien, un Américain, un Anglais, un Allemand, ou un Polonais, ce qui n'est pas le cas actuellement. Le problème des Juifs se résoudra par les mariages mixtes, contrairement à celui des Nègres. Cela devra comporter de la part des Juifs orthodoxes des concessions et des compromis, non des concessions de convenance mais des concessions de fond.

Signalons que la Kabbale et le Talmud sont des voies secondaires pour approcher ésotériquement de la vérité. Leur technique est matérialiste et incorpore un travail magique pour relier un degré de matière à la substance d'un autre degré. Au même titre, l'Ancien Testament est essentiellement un Ecrit secondaire qui n'atteint pas la même classe spirituelle que la Bhagavad Gita, les anciennes Ecritures Saintes de l'Orient, et le Nouveau Testament. Son accent est matériel et a pour effet de présenter à la conscience du monde un Jéhovah purement matérialiste.

L'Ancien Testament a pour thème général le retour à la plus haute expression de la sagesse divine telle qu'elle se manifestait dans le premier système solaire  Ce système donnait corps au troisième aspect de la divinité ou troisième rayon, celui de l'intelligence active s'exprimant par la matière.

Dans le présent système solaire, le monde a été créé avec l'intention d'exprimer le deuxième aspect ou deuxième rayon, l'amour de Dieu. Les Juifs ne l'ont jamais compris, car l'amour exprimé dans l'Ancien Testament est l'amour séparatif et possessif de Jéhovah pour une unité distincte du quatrième règne de la nature ou règne humain. Saint Paul a résumé dans les paroles suivantes l'attitude que l'humanité devrait prendre : "Il n'y a ni Juifs ni Gentils." Le mauvais karma des Juifs contemporains a pour objet de mettre fin à leur isolement, de les amener au point où ils abandonneront leurs buts matérialistes, de les faire renoncer à une nationalité qui présente une certaine tendance à devenir parasitaire au sein des frontières des autres nations, et à exprimer un amour inclusif au lieu d'une nostalgie séparatrice.

Quid du comportement des Gentils ? Il est absolument indispensable que les nations fassent plus de la moitié du chemin pour aller à la rencontre des Juifs qui modifient lentement et progressivement leur orthodoxie nationale. Il est essentiel qu'elles cessent de les craindre, de les persécuter, de les haïr, et d'ériger des barrières à leur coopération. Le sentiment croissant d'antisémitisme dans le monde est absolument inexcusable aux yeux de Dieu et des hommes.

Je ne fais pas allusion ici aux abominables cruautés des Allemands obsédés. Il existe à l'arrière-plan de cela une histoire Atlante de relations réciproques qu'il est inutile d'approfondir, car je ne serais pas en mesure de prouver la véracité de mes assertions. Je me limite à l'histoire des deux derniers millénaires et au comportement quotidien des Gentils dans le monde entier. Il faut que les nationaux de tous les pays fassent un effort défini pour assimiler les Juifs, pour s'unir à eux par des mariages mixtes, et pour se refuser à considérer comme des obstacles les vieilles habitudes de pensée et les anciennes aigreurs de relations. Il faut que les hommes estiment partout qu'il y a une tache sur leur intégrité nationale si l'ancienne dualité Juifs-Gentils apparaît au sein de leurs frontières.

Il n'y a ni Juifs ni Gentils, il n'y a que l'Humanité Un système solaire dure des milliards d'années et se termine par une période d'obscuration dite pralaya. Cet immense espace de temps est suffisamment connu de la philosophie orientale pour avoir reçu le nom de  Mahamanvantara, grande période, ou Cent Jours de Brahm.

Il faut considérer que la guerre de 1914-1945 a mis fin à l'ancienne inimitié entre les Juifs et les Gentils. Les deux groupes peuvent mettre l'occasion à profit pour donner le jour à un comportement nouveau et plus  heureux, et à des relations de sincère coopération de part et d'autre. Le processus d'assimilation sera lent, car l'ancienneté de la situation est telle qu'il s'est créé des habitudes de pensée, des comportements invétérés et des coutumes séparatistes bien établies, dont il est difficile de triompher. Mais il est possible d'effectuer les changements nécessaires pourvu que la bienveillance dirige les paroles prononcées, les présentations écrites, et les modes de vie en commun.

La Hiérarchie ne fait aucun acception de personnes. Bien que le Chef de la Hiérarchie n'habite pas présentement un corps juif, c'est pendant qu'il en habitait un qu'il atteignit le but suprême de l'humanité. La Hiérarchie fait également s'incarner dans des corps juifs certains disciples qui travailleront en pleine connaissance de cause à modifier la situation. Il existe aujourd'hui un petit nombre de Juifs qui ne pensent pas comme s'ils étaient juifs, qui ne sont pas préoccupés exclusivement du problème juif, et qui s'efforcent de fondre tous les peuples en une seule humanité pour combler la brèche.

Je répète que les Maîtres de la Sagesse ne voient ni Juifs ni Gentils, mais seulement des âmes et des enfants de Dieu.

J'ai présenté le karma comme un facteur décisif et permanent à la fois dans la maladie et la santé, ce qui m'a valu la critique de trop généraliser. On aurait souhaité que je fasse une analyse spécifique et détaillée de quelques maladies particulières, et spécialement des grandes maladies de base qui prélèvent actuellement une dîme si effrayante sur l'humanité et que l'on ne parvient pas à maîtriser. On me reproche de ne pas préciser leurs symptômes, leur traitement, et de ne pas indiquer par quelles techniques il faudrait les guérir.

J'ai le sentiment qu'il y a lieu de répondre à ces critiques pour permettre aux lecteurs de poursuivre leur étude sans équivoque. Le moment me parait venu de procéder à cette mise au point. Le karma est nécessairement un thème général et non spécifique. Au sens occulte, le grand public ne l'admet pas encore. Il faut donc l'étudier dans ses grandes lignes jusqu'à ce que la conscience humaine accepte la Loi de Cause et d'Effet comme un facteur conditionnant majeur, non seulement à grande échelle mais dans le détail des vies individuelles. Dans son ensemble, le public ignore cette Loi.

Il est évidemment inutile d'exposer les aspects symptomatiques des maladies et les faits qui ont été vérifiés avec tant de compétence par la science médicale orthodoxe. Nous venons de passer un certain temps à examiner les causes de ces maladies. Je me propose maintenant d'étudier les méthodes occultes pour obtenir des cures, dans la mesure où elles sont autorisées sous l'empire de la Loi du Karma et où le guérisseur accepte d'opérer par des procédés ésotériques.

J'espère avoir clairement fait comprendre que la cause fondamentale des maladies est liée à l'énergie, à l'excès de son flux à travers les centres, ou à sa déficience. Ce sont les deux facteurs principaux dans la genèse des maladies.

Pour tous ceux qui s'intéressent à l'étude des maladies et de leur guérison, il est essentiel de l'admettre et de s'en servir comme base pour aborder le problème. J'ai déjà indiqué que la médecine et les traitements médicaux de l'avenir progresseront en partant de ce fait comme élément déterminant. Je ne dénie pas l'efficacité des découvertes médicales. Je cherche à pousser plus loin en m'appuyant sur elles. Il n'entre aucunement dans mon programme d'ignorer les sages découvertes de la science moderne ni de prendre le parti des groupes qui s'épuisent à refuser de les admettre. J'ai déjà mis ce point en lumière.

Je cherche à indiquer la tendance des recherches médicales futures. Elle consistera à localiser le siège des troubles dans le domaine de la vitalité, nom que les chercheurs orthodoxes peuvent donner à ce que nous appelons le domaine du corps éthérique.

J'insère ici un énoncé pratique que l'on peut considérer comme une nouvelle règle au cours de ce traité.

SIXIEME REGLE

Le guérisseur diagnostiquera soigneusement la maladie en se basant sur la vérification des symptômes extérieurs, ce qui permettra de connaître et d'isoler l'organe atteint. Il réduira le diagnostic à sa plus simple expression en l'appliquant au centre éthérique le plus étroitement lié à cet organe. Il soumettra ensuite ce centre aux méthodes de guérison occulte, sans négliger pour autant les palliatifs et remèdes des méthodes médicales et chirurgicales usuelles.

C'est ici que les fanatiques d'un culte et les guérisseurs actuels s'égarent si fréquemment. On aura encore besoin des anciens procédés médicaux, avec leurs examens cliniques et leurs diagnostics justes ou faux, jusqu'à l'époque où médecins et chirurgiens seront doués de clairvoyance, de perception intuitive, et de perspicacité spirituelle. Il faudra également qu'ils aient élaboré une technique pour manier l'énergie par rapport au patient. Ultérieurement, il faudra y Joindre l'interprétation astrologique correcte et la reconnaissance immédiate des types de rayon, puis l'application des justes techniques de guérison selon le rayon qui conditionne l'expression de vie du patient, et cela selon son degré d'évolution.

En cherchant à poser les fondements de cette nouvelle méthode d'aborder la médecine, je suis fortement handicapé par les dogmes idéalistes des pionniers dans le domaine des guérisons naturistes, par les naturopathes, et par  les prémisses des écoles de Science Chrétienne et d'Unité. Pour que mon exposé soit profitable, le mieux à faire consiste à énoncer certaines hypothèses vastes et générales qui régiront la science médicale de l'avenir. Au cours de la période intérimaire entre l'ancien âge et le nouveau, les hommes erreront dans un brouillard de spéculation. Un grand conflit sera organisé entre les écoles fondamentalistes et les spéculateurs analystes des idées nouvelles. La "noble voie médiane" du Bouddha sera temporairement oubliée.

La science médicale se trouve aujourd'hui dans une situation parallèle à celle du domaine religieux. Les anciennes méthodes d'approche suffisent pour les masses et réussissent fréquemment sous leurs deux aspects d'amélioration et de prévention, ainsi que dans leurs procédés de diagnostic. C'est tout ce qui leur est présentement possible.

De la même manière, les anciennes doctrines de la religion suffisent à guider les masses non pensantes selon certaines lignes générales de vie contrôlée et pour maintenir clairement dans la conscience de la moyenne des hommes certains faits spirituels incontestables.

Les médecins et les prêtres s'occupent de guider et de protéger les masses à la fois en ce qui concerne leur nature spirituelle et leurs véhicules physiques. Il est possible de les classer en divers groupes, dont les uns adhèrent aux anciennes techniques et d'autres prennent une position tellement dogmatique qu'ils refusent d'examiner les théories nouvelles et non encore prouvées.

D'autres encore sont si profondément idéalistes, imaginatifs, et fanatiques qu'ils se ruent en avant dans un monde d'expériences spéculatives qui leur donneront ou ne leur donneront pas les clefs de la médecine de l'avenir, mais qui aboutiront avec certitude à classer leurs patients dans la catégorie dite des cobayes.

Le domaine le plus sûr et le moins spéculatif de la pratique médicale est celui où l'on se préoccupe de

soulager chirurgicalement le patient. Il est fondé sur des connaissances anatomiques certaines. Ses diagnostics et ses exigences peuvent être contrôlés intelligemment. La pratique de cet art par un chirurgien de bonne réputation aboutit fréquemment à une guérison et à une prolongation réelle de la vie. Toutefois, même dans ce domaine, on connaît peu les effets des opérations sur le corps éthérique et leurs conséquences sur le système nerveux. Ces dernières se font sentir par le système intermédiaire des "nadis", qui sont la contrepartie éthérique des nerfs.

Prenons pour exemple l'ablation d'un organe. L'opération se traduit nécessairement par des résultats définis et une période d'ajustements difficiles dans le mécanisme subtil du patient.

Des réactions sont inéluctables dans la région du corps qui a subi l'opération et en particulier dans le centre qui lui est le plus étroitement lié, parce que le flux d'énergie émanant de ce centre se trouve pour ainsi dire "court-circuite". Ce flux passait auparavant par la zone opérée. Or, il faut qu'il trouve sa voie vers toutes les parties du corps, via les "nadis" qui forment comme on le sait le substratum du système nerveux et le nourrissent de l'énergie dont il a besoin. Que l'opération ait été majeure ou mineure, elle aura  réséqué d'anciens chenaux servant de passage au flux d'énergie. Il va falloir quele patient établisse de nouveaux chenaux ou lignes de force pour franchir la zone "mutilée" et qu'il effectue un rajustement fondamental dans son mécanisme vital. Or, ce domaine est encore pratiquement inconnu et les chercheurs d'avant-garde eux-mêmes ne l'ont pas encore abordé.

La médecine nouvelle ne saurait être formulée scientifiquement ni présentée intelligemment avant que le fait du corps éthérique ne soit admis et que le public ait reconnu son existence comme mécanisme fournisseur d'énergie et aspect vital de la forme extérieure. Alors l'attention du corps médical se détournera des effets extérieurs, tangibles et physiques, pour s'orienter vers les causes intérieures qui se situent dans les centres et dans les domaines d'activité qui leur sont allies.

J'ai déjà exposé certains faits ésotériques en rapport avec le sujet général de nos études et avec la manifestation d'une maladie dans une région donnée du corps. Je les résume rapidement.

1. On peut remonter à la cause immédiate des maladies et retrouver leur source

a. dans le corps éthérique individuel si le trouble est purement local,

b. dans le corps éthérique planétaire, et en particulier dans celui du quatrième règne de la nature, lorsqu'il s'agit d'épidémies,

c. ou dans une situation telle que la guerre lorsque de grandes masses d'hommes sont impliquées.

2. Sous l'angle de la médecine orthodoxe, l'existence du corps éthérique n'est pas encore considérée comme un fait acquis, bien que l'on dénote une tendance moderne à mettre l'accent sur la  vitalité, sur les qualités vitales des aliments, et sur la prescription de vitamines pour établir des réactions vitales. Ce sont les premières indications d'un besoin inconscient d'accroître la puissance du corps vital.

3. L'état du corps éthérique prédispose le sujet aux maladies ou l'en protège. Il l'immunise contre l'impact des facteurs détériorants ou épidémiques, ou au contraire n'y parvient pas pour cause de faiblesse éthérique inhérente.

4. Le corps éthérique est le mécanisme de la vie pranique et sous-tend l'équipement extérieur familier du système nerveux qui nourrit et fait agir toutes les parties de l'organisme physique. Les relations réciproques existant entre les centres, les nadis, et tout le système nerveux font partie du domaine de la médecine nouvelle et indiquent le prochain champ de recherches majeur.

5. Les causes principales de toutes les maladies sont de deux natures.

a. Elles se trouvent tout d'abord dans l'hyperstimulation ou l'atonie des centres, ce qui implique simplement l'hyperactivité ou l'apathie de tout centre dans une partie quelconque du corps. Quel que soit le stade de développement, lorsque le flux d'énergie est approprié aux exigences du corps physique, il y aura immunité relative contre les maladies.

b. Les causes de maladie se trouvent en second lieu dans les effets karmiques des trois grandes maladies planétaires : le Cancer, la Syphilis, et la Tuberculose. Le corps médical comprendra ultérieurement qu'à l'arrière-plan de toute maladie individuelle, et indépendamment des effets d'accident ou de guerre, se trouvent ces trois tendances principales du corps humain. Ceci est une assertion importante et fondamentale.

6. Le corps éthérique est un point focal pour toutes les énergies intérieures du corps. L'énergie transmise ne sera pas l'énergie vitale pure ou la simple prana planétaire, mais sera qualifiée par des forces provenant de l'appareil astral ou émotionnel, de l'organe de pensée, ou du corps de l'âme. Ces "qualifications de forces" traduisent le karma individuel et constituent en dernière analyse les forces conditionnantes majeures. Elles dénotent le degré de développement de l'intéressé, et les régions du corps contrôlées par sa personnalité. Elles indiquent ainsi l'état de son karma, ce qui élève tout le sujet de la médecine dans le domaine psychologique et pose dans son entier le problème des effets karmiques et des types de rayon.

7. Ces facteurs conditionnants font du corps éthérique ce qu'il est dans une incarnation donnée. Ils résultent à leur tour d'activités entreprises et poursuivies dans des incarnations antérieures. Ils constituent donc les dettes karmiques du patient ou ses libertés karmiques.

8. Les énergies fondamentales affluant dans le corps éthérique et conditionnant le corps physique sont de deux types majeurs : le rayon de l'âme et le rayon de la personnalité, ce dernier étant qualifié par les trois forces mineures des rayons de la nature mentale, du corps astral, et du véhicule physique. Ceci implique la présence dans le corps éthérique de cinq énergies dont le praticien de l'avenir devra tenir compte.

9. Lorsque les diagnostics seront basés sur la connaissance de ces facteurs subjectifs, ils ne seront nullement aussi touffus et compliqués qu'ils apparaissent aujourd'hui à ceux qui étudient les théories occultes d'avant-garde. Les médecins du Nouvel Age finiront par être suffisamment informés pour relier les diverses forces des rayons à leurs centres appropriés. Ils connaîtront ainsi le type de force responsable du bon ou du mauvais état d'une région quelconque du corps.

A l'avenir, lorsque de nouvelles recherches et investigations auront été menées à bien, la science de la médecine s'édifiera sur la base du corps éthérique et de ses énergies constituantes. On s'apercevra que cette nouvelle science est infiniment plus simple et moins compliquée que la science médicale actuelle. Cette dernière atteint un tel degré de complexité que des spécialistes sont devenus nécessaires pour s'occuper de chaque région du corps et de ses effets sur l'ensemble du véhicule physique. Le praticien qui se consacre à la médecine générale ne peut plus connaître la masse de détails accumulés par la science au sujet du corps physique, de ses divers systèmes, de leurs rapports réciproques, et de leurs effets sur les multiples organismes qui constituent l'homme dans son ensemble.

La chirurgie continuera de s'occuper des exigences anatomiques de la structure physique, mais la médecine déplacera sous peu le foyer de son attention vers le corps éthérique. Elle étudiera ses systèmes accessoires de circulation d'énergie et l'imbrication de leurs relations réciproques, ainsi que le flux d'énergie entre les sept centres et entre chaque centre et la région qu'il contrôle. Il en résultera un prodigieux progrès dans la manière d'aborder les maladies avec sagesse et efficacité, en même temps qu'une simplification fondamentale. Cela conduira à des méthodes de guérison plus correctes, spécialement si la clairvoyance se développe et si la science la reconnaît pour une extrapolation de la vue normale.

10. Lorsque la vraie astrologie prendra la place qui lui est due et deviendra une science estimée, on pourra comparer les thèmes de l'âme et de la personnalité. Des conclusions astrologiques correctes permettront de vérifier l'état du corps éthérique, et les médecins s'avanceront sur un terrain de plus en plus ferme. L'astrologie d'autrefois concernait la vie de la personnalité. L'astrologie de l'avenir indiquera le dessein de l'âme et révolutionnera complètement la médecine (entre autres). Il faut toutefois qu'elle soit retirée des mains de ceux qui s'intéressent à l'astrologie de prédiction et des milliers de personnes qui passent un temps considérable à "dresser" des horoscopes et à interpréter leurs conclusions généralement erronées. Il faut que l'astrologie relève des savants mathématiciens entraînés et des personnes qui auront passé autant de temps à l'étudier qu'il en faut maintenant pour former un médecin estimé, un chimiste, ou un biologiste.

11. Les conclusions astrologiques ne se limiteront pas aux thèmes de l'âme et de la personnalité, mais s'étendront au domaine de la médecine, spécialement sous le rapport du corps éthérique.

Actuellement, toutes les recherches astrologiques effectuées dans le domaine médical se rapportent à une maladie physique du corps physique. A l'avenir, elles se concentreront sur l'état du véhicule éthérique. Ce nouveau développement dans les recherches astrologiques est imminent.

En cherchant à présenter la médecine de l'avenir, j'ai à faire face à une nouvelle difficulté en ce sens que je pense en termes de cycles et que les lecteurs pensent en termes de quelques brèves années. J'essaye en réalité d'indiquer les lignes selon lesquelles les recherches médicales s'orienteront au cours des deux cents prochaines années. La médecine actuelle aborde la  maladie en s'efforçant de la guérir ici et maintenant. C'est une réaction naturelle, et bien des penseurs évolués tendent actuellement vers le même résultat par l'intermédiaire de modes de guérison soi-disant ésotériques et mentaux. Ils connaissent pourtant mal la composition du corps vital, et il n'existe pratiquement aucune documentation de recherches dans ce domaine.

Les origines de la médecine sont fort anciennes. Elle a grandi au cours des siècles et s'est développée jusqu'à un point où des succès surprenants sont enregistrés par l'habileté moderne et les méthodes modernes de guérison et de cure. Les zélateurs des écoles nouvelles n'ayant pas encore fait leurs preuves l'oublient souvent lorsqu'ils mettent l'accent sur les échecs des méthodes classiques en les attribuant à des défauts de méthode sans tenir compte des limitations karmiques. Les succès de la médecine moderne sont tels que des millions de personnes sont maintenues en vie – sinon guéries – alors qu'elles auraient normalement péri en d'autres temps où les aptitudes scientifiques étaient moindres.

Le développement de cette habileté et de ces connaissances, et l'aptitude à prendre soin du mécanisme physique soulèvent aujourd'hui le problème mondial majeur de la surpopulation de la planète. L'humanité se trouve poussée à une vie grégaire et aux problèmes économiques qui en découlent, pour ne citer que l'une des difficultés accompagnant les succès de la médecine. La préservation artificielle de la vie cause beaucoup de souffrances et constitue une féconde source de guerres, car elle est contraire à l'intention karmique du Logos planétaire.

Je me borne à signaler ce vaste problème sans pouvoir le traiter ici à fond.

Il se résoudra lorsque la peur de la mort disparaîtra et que l'humanité apprendra la signification du temps et le sens des cycles. Il se simplifiera lorsque les vraies découvertes astrologiques deviendront possibles. L'homme connaîtra alors l'heure où il doit quitter ce plan extérieur. Il deviendra maître de la technique du "retrait" et des méthodes permettant de s'abstraire consciemment de la prison du corps. Mais il faut d'abord que bien des recherches soient entreprises. Toutefois, le problème est reconnu et les spéculations et enquêtes abondent. Cela indique que l'heure est venue, au point de vue karmique et sous l'angle de l'évolution humaine, d'étudier le corps éthérique ainsi que les rayons conditionnants qui régissent sa manifestation dans l'espace et l'astrologie qui la régit dans le temps.

Telle est la raison pour laquelle le monde contemporain foisonne de groupes en révolte contre la médecine orthodoxe. Ils se rebellent à tort, car leur enthousiasme fanatique pour leur approche particulière du problème de la guérison leur fait ignorer les aspects bénéfiques de la science médicale éprouvée. Ils tentent ainsi de jeter par-dessus bord la contribution que les millénaires ont apportée aux connaissances des hommes sur l'organisme humain, les relations réciproques de ses parties, et les soins, cures, et préservations qui lui conviennent. Ils ne tirent pas bénéfice de la sagesse passée mais préfèrent s'embarquer sur la mer des recherches, mus par l'esprit de révolte, pleins de préjugés, et totalement dépourvus de l'équipement nécessaire au succès de la tâche entreprise.

Parmi les groupes systématiques laissant apparaître des tendances nouvelles et pleines d'espoir, mais appelant de sérieuses réserves, citons les naturopathes de toutes sortes, les professeurs de méthodes de cure par l'électricité, la lumière, ou les couleurs les diététiciens de l'alimentation avec leurs régimes infaillibles contre toutes les maladies, les nombreux pratiquants de systèmes basés sur les méthodes de diagnostic d'Abrams, les avocats de la chiropraxie, et les divers systèmes de guérison complètement divorcés d'avec la médecine mais sur lesquels on se base pour entreprendre des traitements. Tous ces systèmes sont de nature fort expérimentale et constituent dans bien des cas un danger réel et certain pour le public parce qu'ils sont soutenus fanatiquement, qu'ils excluent toutes les méthodes de guérison et de secours à l'exception de la leur, qu'ils s'opposent violemment à toute l'expérience du passé, et qu'ils se refusent à coopérer avec la médecine orthodoxe.

Ces inconvénients proviennent en majeure partie de la manière fallacieuse dont les intéressés abordent le problème. Ils ignorent incontestablement la nature du corps humain, critiquent les pratiques médicales existantes, même lorsqu'elles sont éprouvées, et croient avec parti pris à l'infaillibilité de leurs techniques expérimentales. Ils ont donc été attaqués à leur tour par les praticiens rigidement orthodoxes et les fondamentalistes du "cercle infranchissable" de la médecine académique. Il existe pourtant parmi les médecins de nombreux hommes éclairés qui seraient heureux de coopérer si les petits cultes vociférateurs voulaient renoncer à leurs exclusives et apporter leur  bienveillant concours en acceptant ce qu'au long des âges l'instinct divin de l'homme lui a enseigné au sujet de la guérison du corps humain. La médecine de l'avenir se développera par la collaboration entre les nouvelles écoles expérimentales et les anciennes méthodes éprouvées.

Les nombreux groupes nouveaux, bons ou indifférents, ont le mérite d'indiquer la voie vers de nouvelles tendances et les lignes selon lesquelles la médecine de l'avenir pourra s'enrichir et mieux s'adapter aux besoins humains.

Ils sont encore trop expérimentaux pour mériter pleine confiance, et n'ont pas encore subi l'épreuve de l'expérience. Ce sont des groupes de pionniers. Ils peuvent apporter une réelle contribution s'ils refusent de divorcer d'avec le passé et s'ils veulent bien accepter des compromis avec le présent.

La médecine académique résulte des dons de la pensée humaine conférés par Dieu. Elle est une expression divine éprouvée et une force des plus bénéfiques dans le monde, en dépit des faiblesses humaines, des exploitations commerciales, et d'erreurs nombreuses. Il en est de même pour la religion. Il faut éliminer de ces deux grandes sciences les positions réactionnaires et fondamentalistes, puis aborder avec un esprit ouvert les nouvelles voies vers la divinité et vers le bien-être physique.

Ma principale contribution actuelle consiste donc à indiquer les causes de maladie et de mauvaise santé qui ne sont pas reconnues par la médecine orthodoxe, laquelle s'occupe des effets de ces causes subtiles lorsqu'ils se manifestent dans le corps physique et le système nerveux. J'ai déjà averti précédemment que je ne m'occupais pas des symptômes de maladies, des diagnostics médicaux, ni des moyens physiques appliqués pour entreprendre des cures ou pour améliorer des états de santé déficients. Ces moyens ont été maintenus à la hauteur des aptitudes croissantes des hommes à découvrir et à savoir.

Je répète que je pose de nouvelles fondations à l'étude du corps physique du point de vue santé et maladie, cette approche étant basée primordialement sur le corps éthérique. Il en résultera peu à peu une accumulation de notions sur l'énergie et ses foyers de répartition dans le corps éthérique. Leur ensemble équivaudra à celui des connaissances précises déjà acquises dans le domaine physique, et ces connaissances précises sont un fait.

L'étude des maladies héréditaires laisse entrevoir que l'homme reconnaît ses dettes et tendances karmiques. Il se trompe toutefois en croyant que ces tendances se trouvent dans les germes de vie et de substance qui se réunissent au moment de la conception, et qu'en conséquence le père ou la mère sont responsables de leur transmission. Tel n'est pas le cas. Sous l'angle de l'âme, le sujet incarné a franchement et consciemment choisi ses parents en vue de la contribution qu'ils peuvent apporter à sa structure physique durant son incarnation. La nature du corps vital prédispose donc le sujet à tel ou tel type d'infection ou de maladie. La nature du corps physique est telle que sa ligne de moindre résistance permet l'apparition et le contrôle de ce que le corps vital a rendu possible. L'âme en incarnation produit dans son oeuvre créatrice et dans son véhicule vital une constitution particulière à laquelle les parents choisis apportent la contribution d'une tendance définie. Le sujet n'opposera donc pas de résistance à certains types de maladie déterminés par son karma.

Les étudiants des sciences ésotériques savent bien que le corps physique n'est qu'un automate mis en mouvement par un corps plus subtil d'énergies auxquelles il répond et qui exprime véritablement son point d'évolution. Ce point peut être soit le contrôle par la personnalité au moyen de l'un de ses corps, soit le contrôle par l'âme. Il s'agit de faits que le corps médical devra saisir, après quoi un grand pas en avant aura été franchi.

Les étudiants de l'occultisme admettent que le corps physique répond automatiquement aux impressions émotionnelles, mentales, ou animiques.  Mais le corps éthérique et le corps physique sont si étroitement imbriqués qu'il est à peu près impossible à la conscience de les séparer. Il faudra attendre que la science de l'énergie éthérique et le développement de la faculté de clairvoyance viennent démontrer la véracité de mes assertions Il est utile de le répéter.

La science médicale progresse rapidement dans une bonne direction par ses études du système nerveux et sa reconnaissance du pouvoir de la pensée sur le corps physique de grandes découvertes verront le jour lorsqu'elle admettra que même pour le corps physique "l'énergie suit la pensée" et qu'elle commencera d'expérimenter avec ce qu'on appelle à tort les courants de pensée dirigés vers certaines régions du corps éthérique où les ésotéristes affirment qu'il existe des foyers ou centres La "Science Chrétienne" avait une saine pensée originelle lorsqu'elle basait ses conceptions sur l'existence de la pensée comme facteur jouant en permanence Mais elle a renie sa doctrine fondamentale en insistant à l'excès sur la pensée, en présentant la nature humaine sous un jour idéaliste, avec la conviction que l'homme serait capable d'agir actuellement et immédiatement tel un fils de Dieu pleinement manifesté sans qu'il y ait besoin d'étapes intermédiaires Elle a pris une position contradictoire en recommandant d'employer principalement l'énergie de la pensée à des fins physiques Autrement elle aurait pu induire définitivement l'Homme en erreur Mais si la "Science Chrétienne" avait suivi l'intention originelle des initiés qui cherchaient par elle à influencer l'humanité et si elle avait correctement développé l'idée que l'énergie suit la pensée la science médicale en aurait retiré de grands avantages.

Sa présentation de la vérité fut à la fois trop supérieure et trop inférieure, ce qui fit manquer une belle occasion de progrès Sous l'angle de la Hiérarchie la Science Chrétienne fut un insuccès et son utilité fut en grande partie réduite à néant.

Les guérisseurs et les groupes guérisseurs ont subi jusqu'à présent un lourd handicap mais ils peuvent désormais se mettre au travail et ce travail se présente sous une double nature.

1. Par le pouvoir de la pensée dirigée ils peuvent projeter de l'énergie dans le centre qui est le facteur déterminant de la région où le trouble est localisé Si par exemple le patient souffre d'un ulcère de l'estomac la stimulation du centre du plexus solaire pourra produire un rétablissement pourvu que le travail effectué soit purement mental, et que les résultats escomptés soient purement physiques. Autrement la nature émotionnelle participerait à la stimulation et de réelles difficultés surgiraient.

2. Les guérisseurs peuvent stimuler un centre supérieur à celui qui contrôle la région malade, et réduire la vitalité du centre inférieur par l'intensification du supérieur Si par exemple il y a une maladie ou un trouble des organes génitaux tel qu'une prostatite il y a lieu de porter attention au centre laryngé En effet c est lui qui devra finalement recevoir l'énergie de l'aspect créateur homologue inférieur On appelle ce procédé "la technique de retrait du feu" Elle permet d'arrêter ce que l'on désigne par hyperstimulation dans certains cas et par inflammation dans d'autres.

Ces deux moyens d'utiliser l'énergie et le contrôle de la pensée forment la base occulte des deux méthodes fondamentales servant à diriger l'énergie vers les régions malades Dans le premier cas la vie du centre associé se trouve intensifiée et il en résulte un effet précis sur la région malade. Dans le second cas, l'influx de force est diminué et la virulence du mal se trouve affaiblie. Il est donc clair qu'un guérisseur doit bien connaître les effets de ces deux techniques fondamentales différentes avant d'oser opérer. Dans le cas contraire, il risque d'aggraver sérieusement le trouble dans la région malade et même d'aboutir à tuer le patient, ce qui arrive fréquemment Voici un autre point qu'il y a lieu de mettre en lumière Dans toutes les méthodes de guérison présentant un caractère ésotérique il est essentiel d'adjoindre aux modes subtils de secours les pratiques médicales saines de nature orthodoxe Les résultats les plus durables sont obtenus lorsque les deux approches sont sagement associées et que le médecin orthodoxe et le guérisseur occulte ou le groupe guérisseur travaillent en coopération.

Pour tenter de guérir, il est donc nécessaire de connaître à la fois la nature de la maladie telle qu'un bon médecin la diagnostiquerait et le centre qui contrôle la région malade. Le plan offrant le moins de risques pour la moyenne des étudiants guérisseurs ou pour un groupe consiste à s'assurer la collaboration d'un médecin réputé et à travailler en relation avec le centre qui contrôle la région malade. Lorsque les initiés s'occupent de cures, ils agissent toujours sur les centres supérieurs homologues émotionnels et mentaux du centre contrôlant. Cela n'est ni possible ni permis aux groupes guérisseurs ordinaires. Plus les centres considérés, impliqués, et traités sont élevés, plus les résultats sont efficaces et plus grande est la prudence requise.

Les divers aspects du processus consistent :

a. soit à stimuler l'activité ou à retirer l'énergie,

b. soit à activer un centre allié pour détourner l'attention du centre régissant la région ou l'organe malade,

c. soit à équilibrer les énergies échangées entre deux centres afin de produire une réaction réciproque uniforme et régulière.

Plus un néophyte étudie les guérisons, plus le sujet lui apparaît complexe jusqu'au moment où il est en mesure de travailler en collaboration avec un médecin doué de vision intérieure et capable de voir les centres, ou avec des patients qui connaissent intérieurement leur propre destinée, ou encore avec un  groupe. Il faut alors que ce groupe ait des connaissances occultes de bon aloi,qu'il puisse connaître avec certitude les rayons du patient, et qu'il sache consulter son thème natal pour connaître au moins la nature de ses dispositions ou de ses "indispositions".

Vu tout ce qui précède, la question se pose pour chaque lecteur de savoir s'il peut opérer des guérisons qui seront efficaces, saines, justes, et autorisées.

Les risques d'hyper ou d'hypostimulation peuvent lui paraître trop élevés et ses connaissances trop réduites pour lui permettre d'expérimenter. Quant au karma du patient, il est forcément encore invérifiable pour la moyenne des guérisseurs.

A cela, je répondrai que tout travail d'avant-garde et de nature expérimentale comporte ses propres risques. Les accidents de personnes causés par la science et en particulier par la science médicale ont été nombreux dans la période initiale de la médecine et de la chirurgie modernes. Mais cela n'a jamais entravé les chercheurs sérieux ni ralenti le développement de leur savoir. Nous effectuons un travail d'avant-garde dans le domaine de la guérison ésotérique. Il faut faire preuve du même courage et assumer les mêmes risques. Le point de vue strictement légal et humain sera sauvegardé dufait que le patient sera entre les mains d'un médecin estimé qui fera le diagnostic et donnera les soins pendant que le guérisseur occulte s'efforcera d'apporter un secours vital.

Le travail des guérisseurs et des groupes guérisseurs viendra donc s'adjoindre aux soins orthodoxes. De part et d'autres, il faudra surveiller et noter les résultats avec soin. Tout groupe qui se forme pour guérir devrait travailler selon certaines orientations déterminées, dont je suggère quelquesunes comme essentielles au cours de la présente période de transition.

1. Le patient qu'il faut guérir (ou secourir si la guérison n'est pas possible) doit toujours être entre les mains d'un médecin estimé, et, à défaut, il faut l'encourager à en consulter un.

2. Le groupe doit connaître la maladie et la déterminer par un soigneux diagnostic orthodoxe.

3. Il faudrait également connaître l'âge du patient et posséder quelques renseignements sur son ambiance, de manière à fournir un foyer d'intérêt. Il faudrait établir autour du patient une zone magnétique pouvant attirer l'énergie du groupe dirigée par la pensée.

4. Le guérisseur ou le groupe guérisseur doit avoir des notions générales sur la nature et l'anatomie du corps, l'emplacement des divers organes, et la position et la nature des centres qui régissent la ou les régions malades. Il faut étudier les tableaux qui donnent ces renseignements.

5. Un groupe guérisseur doit insister sur la faculté d'imagination et le pouvoir de visualiser, et développer l'aptitude à envoyer des courants d'énergie vers le patient et la région où siège le mal.

6. Le guérisseur doit se rappeler qu'il ne travaille pas seulement avec l'énergie mentale.

a. Il crée  pour lui-même une pensée de pouvoir curatif.

b. Une fois créé, le point focal d'attention concentrée devient l'agent directeur pour la force curative ou prana.

c. La nature du prana n'est ni mentale ni astrale. Le prana est pure substance planétaire ou essence vivante, et c'est cette substance qui compose le corps éthérique de la planète.

d. Le guérisseur ou son groupe s'approprient autant de cette substance que possible et la dirigent vers le centre intéressé par le pouvoir de leur unité de pensée. Il ne faut pas oublier que le travail de guérison est circulatoire. Il ne s'agit pas d'envoyer et l'énergie pranique vers un centre et de lui permettre de s'y accumuler. On lui fait traverser le centre, tout d'abord vers l'organe implique ou la région où siège le mal, puis on l'expulse entièrement du corps. On peut comparer le procédé à un système de  rinçage avec effet purifiant et stimulant.

Au stade initial actuel d'expérimentation et de travail dans la ligne indiquée, il n'est possible que de donner quelques règles simples. L'expérience viendra par l'obtention de résultats, et le groupe guérisseur apprendra comment il faut travailler,  quand il faut changer de méthode, et ce qu'il faut observer.

Dès le début de ce travail, il faudrait tenir des archives. Sous ce rapport, on obtiendra souvent la coopération du patient. Il faut noter les dates, les phénomènes incidents, les changements en mieux et en pire, ainsi que tous les renseignements possibles sur l'état général du patient. C'est pourquoi, en ces débuts, il est recommandé de n'entreprendre de cures que sur des personnes que les membres du groupe connaissent bien, ou qui sont confiées au groupe guérisseur par des médecins, ou qui lui sont amenés par des personnes disposées à donner sur leur compte des renseignements complets.

Il ne faut pas introduire dans le groupe guérisseur en vue d'un traitement les sujets si gravement malades que l'on ne peut s'attendre à les voir survivre, ni ceux qui sont atteints de maladies excluant un rétablissement définitif, à moins de n'avoir en pensée que des  résultats d'amélioration. Nul néophyte n'est assez renseigné sur le karma pour pouvoir travailler en confiance soit au rétablissement de la santé, soit à la libération par décès. Si toutefois l'état d'un patient empire pendant qu'il est en traitement, le groupe ne doit pas l'abandonner, mais peut employer une technique différente et définie pour aplanir le sentier de la mort. Dans la prochaine section, je parlerai du karma de la mort.

Il est bon de se rappeler que le travail se rapportant au corps éthérique en tant qu'instrument de vitalité est aussi peu connu aujourd'hui que la science médicale moderne ne l'était en l'an 1200 de notre ère. On peut donc travailler sans se décourager et sans s'attendre à des résultats injustifiés dont l'espérance handicape les néophytes. On peut assumer consciemment la position que rien n'est encore connu de ce qui concerne les centres, les zones d'énergie du corps, et l'art de diriger la pensée. On peut également imaginer que l'on se lance dans une grande entreprise de recherches. Rien, littéralement rien n'a été accompli en pratique en ce qui concerne la médecine et la science des centres, bien que certains livres sur les rapports des centres avec les recherches et l'équipement psychologiques, et sur les systèmes glandulaire ou endocrinien aient effleuré le sujet par des suggestions.

Le domaine des recherches que je propose est entièrement vierge. Les lecteurs qui le pénétreront ne verront peut-être pas les résultats de leurs tentatives. Leur impatience et leur zèle secourable peuvent les handicaper. Leur ignorance peut les amener à commettre des fautes. Mais je leur conseille de persévérer, de prendre soigneusement des notes, et de conserver toutes les lettres et les renseignements donnés par écrit. Ils auront alors la certitude d'obtenir des résultats.