Annie Besant

Annie Besant

Annie Besant

Annie Besant en 1897

Annie Besant en 1897


Naissance

1er octobre 1847
Londres

Décès

20 septembre 1933
Chennai

Profession

féministe et écrivain britannique

Conjoint

Frank Besant (1867 - 1873)

Famille

Arthur Digby et Mabel Emily

Annie Besant (née Wood le 1er octobre 1847 à Londres, décédée le 20 septembre 1933 à Chennai), est une conférencière, féministe, libre-penseuse, socialiste et théosophe britannique, qui prit part à la lutte ouvrière avant de diriger la Société Théosophique, puis de lutter pour l'indépendance de l'Inde.

Issue d'une famille anglo-irlandaise et orpheline de père à cinq ans, elle fut éduquée de façon privée par une dame charitable. Elle fit de nombreuses lectures philosophiques qui développèrent ses questionnements métaphysiques et spirituels. Elle prit aussi conscience, à la même époque, de la condition ouvrière. Jeune femme de la classe moyenne victorienne, elle n'avait alors pas d'autre avenir que le mariage. En décembre 1867, elle épousa Frank Besant, un pasteur anglican. Le mariage fut malheureux. Après avoir eu deux enfants, le couple se sépara en 1873.

 Excellente oratrice, Annie Besant commença une carrière politique en faisant des tournées de conférences sur le féminisme, la libre-pensée et le sécularisme. Elle travailla alors aux côtés de Charles Bradlaugh avec qui elle publia en 1877 un pamphlet présentant des méthodes de limitation des naissances. Ils furent jugés et condamnés à six mois de prison pour « obscénité ». L'appel fut suspensif et le verdict fut cassé pour vice de forme. Elle perdit cependant la garde de sa fille qu'elle avait obtenue lors de la séparation avec son mari.

 Elle profita de la modification des statuts du University College de Londres pour y entamer des études scientifiques brillantes. Elle en fut cependant exclue en 1883 du fait de sa réputation et de ses activités politiques et ne put terminer sa troisième année de licence. En parallèle, elle dispensa des cours publics d'éducation populaire dans le Hall of Science de South Kensington.

 Annie Besant s'intéressa à la pensée socialiste dès le début des années 1880 et adhéra à la Fabian Society en 1885. Elle devint rapidement membre du comité directeur. Elle s'engagea alors dans la lutte sociale. Elle était présente lors du « Bloody Sunday » du 13 novembre 1887 : cette manifestation pacifique dispersée par la force protestait contre la politique du gouvernement en Irlande ainsi que contre les conditions misérables de travail et de vie des milieux populaires. Elle organisa ensuite la grève victorieuse des allumettières de l'entreprise Bryant and May dans l'East End de Londres à l'été 1888. Elle fut élue de ce quartier populaire au London School Board où elle réussit à faire adopter le concept de repas gratuits pour les enfants pauvres dans les écoles de la capitale.

 En 1889, William Thomas Stead, rédacteur en chef de la Pall Mall Gazette, lui demanda d'écrire un compte-rendu de l'ouvrage d'Helena Blavatsky, la Doctrine Secrète qui lui fit découvrir la théosophie. Elle y trouva les réponses à ses interrogations métaphysiques et spirituelles et s'y convertit rapidement. Elle devint une des dirigeantes de la société théosophique. En 1893, elle partit s'installer en Inde où était basée la société. Là, elle adopta et éduqua Krishnamurti pour qui elle devint une mère spirituelle. Elle prit la direction de la Société théosophique en 1907 et l'assuma jusqu'à sa mort en 1933.

 En Inde, elle s'engagea pour l'auto-détermination, puis l'indépendance du pays, par des articles, des discours et des activités éducatrices. Elle mécontenta le pouvoir britannique qui l'assigna à résidence en 1917 mais dut la relâcher rapidement sous la pression de l'opinion publique indienne. La même année, Annie Besant fut élue présidente du Parti du Congrès. Elle s'effaça peu à peu face à Gandhi et consacra les dernières années de sa vie à la théosophie.

 Théosophie

Les liens noués entre W. T. Stead et Annie Besant au moment du Bloody Sunday avaient eu pour celle-ci une autre conséquence. Le journaliste avait le même genre d'interrogations spirituelles qu'elle. Il avait même créé une Église destinée à régénérer le christianisme. Elle commençait à considérer que si l'athéisme lui avait apporté la paix en supprimant un Dieu injuste, il n'était cependant pas la réponse à ses questionnements.

En 1889, William Thomas Stead demanda à Annie Besant de préparer pour la Pall Mall Gazette un compte-rendu de la Doctrine Secrète d'Helena Blavatsky (appelée souvent « Madame Blavatsky »). Elle en fut émerveillée : elle avait trouvé la réponse à toutes les interrogations métaphysiques et spirituelles qui la taraudaient depuis l'enfance. La théosophie, inspirée des sagesses orientales, considère que toutes les religions ne sont que des variations d'une Sagesse universelle première. Elle sembla à Annie Besant être la Vérité qu'elle avait toujours cherchée. Elle rencontra Madame Blavatsky et fut impressionnée malgré elle par la culture de cette femme de plus de cent kilos qui ne se déplaçait plus qu'en fauteuil roulant. Elle lut les diverses critiques adressées à la théosophie et à Madame Blavatsky : elle n'y vit pas plus que les critiques qui lui avaient été adressées à elle tout au long de sa carrière. Elle se déclara donc ouvertement théosophe et devint membre de la Société théosophique.

 

Annie Besant, Henry Steel Olcott et William Quan Judge juste après la mort de Madame Blavatsky à Londres.

Ses amis (qui devinrent rapidement ses anciens amis) en furent horrifiés : Charles Bradlaugh le premier, même s'ils s'étaient déjà éloignés lorqu'Annie Besant était devenue socialiste, mais aussi George Bernard Shaw. Ils considéraient qu'ils perdaient une des plus ardentes militantes de la libre-pensée et de la réforme sociale. Elle quitta en effet d'abord la National Secular Society puis la Fabian Society puis le London School Board et enfin la Social Democratic Federation. Malgré tout, elle n'abandonna pas la lutte politique pour autant : dans son tout premier article théosophe (« Practical Work for Theosophists »), elle suggérait aux membres de la société d'acheter des actions des entreprises qui exploitaient leurs ouvriers afin d'en prendre le contrôle et de les réformer. Elle fonda dès 1891 une ligue des ouvriers théosophes. Elle consacra ses conférences à la théosophie dont elle devint rapidement une des principales animatrices et pour laquelle elle transforma sa maison pour en faire un lieu de réunion.

En 1890, ses deux enfants, Digby (vingt-et-un ans) et Mabel (dix-neuf ans) la rejoignirent, comme elle l'espérait, dès qu'ils se trouvèrent en âge de pouvoir décider de leur sort, hors de l'autorité paternelle.

En 1891, lorsque Madame Blavatsky décéda, Annie Besant prit la direction de la Société théosophique pour l'Europe et l'Inde. En 1893, après avoir participé au « Parlement mondial des religions » lors de l'Exposition universelle de Chicago, elle s'installa en Inde. Elle déclara y avoir trouvé sa patrie spirituelle et prit l'habitude de s'habiller à l'indienne. Cependant, elle y trouva la société théosophique en pleine tourmente. De nombreux scandales dû à la malveillance d'un couple, les Coulomb (avec l'aide de missionnaires protestants de Madras, désireux de discréditer et d'évincer les théosophes), avaient été en effet « révélés » par la presse : usage de faux ou mœurs de certains membres. Elle se battit alors pour rétablir la réputation de sa société. En 1907, elle en devint la présidente, succédant au colonel Henry Steel Olcott et fut réélue à ce poste jusqu'à sa mort. Elle établit le centre de la société à Adyar, près de Chennai. Elle y découvrit Krishnamurti en 1909. Elle voyait en lui le futur « guide spirituel » (« World Teacher ») et participa à son éducation. S'il renonça à la théosophie en 1929, il ne renia ni sa mère adoptive, ni son rôle spirituel.

Indépendance de l'Inde

Renouveau intellectuel de l'Inde

Parallèlement à son activité spirituelle dans la société théosophique, elle commença à s'intéresser au sort moral de son pays d'adoption : l'Inde. Elle critiquait depuis longtemps le joug politique, économique et moral du Royaume-Uni sur la région. Elle considérait que l'attitude britannique était en train de briser l'Inde. Elle voulut lui redonner sa grandeur. Elle commença par fonder des écoles et lycées pour encourager la redécouverte locale de la philosophie, de la littérature, de la religion et des arts indiens (Central Hindu College en 1898, un lycée de garçons, la Central Hindu Girls’ School, un lycée de filles, en 1904, et enfin la Hindu University en 1911 à Bénarès). Elle milita aussi pour les droits sociaux des Indiens, mais aussi des Indiennes. Elle s'engagea à nouveau en politique. À partir de 1913, elle multiplia les articles et les discours réclamant le droit à l'auto-détermination du pays. Elle considérait que le gouvernement britannique n'avait pas tenu ses promesses à l'Inde et lui conseillait de commencer à traiter les Indiens comme des égaux faute de quoi il verrait le pays lui échapper. Elle ne critiquait pas l'idée de l'Empire britannique ou de la présence britannique en Inde. Elle suggérait d'en revoir le fonctionnement, principalement via l'auto-détermination. Elle se heurta là à l'opposition de certains théosophes. Ses idées politiques et sociales étaient diffusées à travers les journaux New India et Commonwealth.

Parti du Congrès

 

Annie Besant en 1922.

En 1913, elle adhéra au Parti du Congrès. Au début de la Première Guerre mondiale, elle déclara que l'Inde pouvait aider le Royaume-Uni mais ne devait pas cesser de réclamer le Home Rule. Elle fonda en 1915 la Home Rule League avec le soutien et la coopération de Bal Gangadhar Tilak. La direction de la branche britannique fut confiée à George Lansbury. Elle devint alors très populaire en Inde, beaucoup moins en Grande-Bretagne. Il fut décidé de l'interner. Comme elle était âgée de soixante-dix ans, elle fut assignée à résidence à Ootacamund. Cela souleva une immense protestation en Inde. Elle reçut le soutien de Motilal et Jawaharlal Nehru, de Gandhi et de Jinnah. Les autorités durent se résoudre à la libérer. Elle reprit immédiatement ses activités politiques. En 1917, elle fut élue présidente (pour un an, comme tous les présidents du mouvement) du Parti du Congrès à Kolkata, la première femme à ce poste. L'année suivante, elle soutint les grèves dans les filatures de Madras et aida les ouvriers à créer le premier syndicat indien : le Madras Textile Workers’ Union.

Cependant, malgré son amour pour le pays et sa popularité, il lui sembla évident qu'une vieille femme blanche n'était pas la meilleure personne pour incarner la population indienne. Même si elle avait été une des premières inspiratrices du mouvement d'indépendance, elle ne pouvait continuer à en être une des chefs de file. Elle continua à participer dans l'ombre aux différents mouvements, comme celui de la non-coopération (Non-Cooperation Movement). Elle prédit cependant des conséquences négatives à la politique de résistance passive prônée par Gandhi. Le massacre d'Amritsar en avril lui donna raison, mais ses critiques furent mal ressenties. Quand Gandhi prit la direction du Parti du Congrès en 1920 et imposa la désobéissance civile comme tactique officielle, elle démissionna.

Lutte pour l'Inde au Royaume-Uni

Dès 1918, lorsque les femmes obtinrent des droits politiques au Royaume-Uni, le Parti travailliste proposa à Annie Besant de se présenter au parlement britannique. Elle accepta, mais les autorités britanniques interceptèrent son télégramme qui n'arriva pas à destination, l'empêchant de se présenter. Elle revint cependant au Royaume-Uni en 1919. Elle adhéra alors au Parti Labour et participa à la commission parlementaire qui discutait sur le futur statut de l'Inde. Elle demandait l'autodétermination mais aussi que le modèle occidental ne fût pas imposé aux futures institutions indiennes qui devraient être aussi inspirées des traditions locales. Elles réclamait que le droit de vote fût accordé aux femmes indiennes. Le projet fut cependant rejeté par le Parti du Congrès en 1920, ce qui constitua une autre raison de la démission d'Annie Besant.

En 1924, elle tenta de créer un nouveau mouvement indépendantiste indien, l’Indian National Convention qui rédigea le Commonwealth of India Bill un projet de self-government pour l'Inde. Celui-ci reçut le soutien de Sidney Olivier Secretary of State for India du gouvernement Ramsay MacDonald, mais, ce gouvernement tomba avant que le projet pût être proposé au parlement. Elle fut invitée en 1928 à participer à la Commission Nehru qui prenait le contre-pied de la Commission Simon, composée exclusivement de blancs. Le Rapport Nehru suggérait la transformation de l'Inde en dominion, à l'image du Canada ou de l'Australie. Annie Besant retourna alors en Grande-Bretagne pour défendre ce projet. Elle échoua car Gandhi de son côté exigeait l'indépendance totale. Devant les tensions, principalement ethniques, croissantes dans le sous-continent, elle en prédit dès 1930 la partition.

Franc-maçon

 

Annie Besant portant les emblêmes du 33°degré maçonnique

Annie Besant fut l'une des fondatrices en 1893 de l'ordre maçonnique The Order of Universal Co-Freemasonry, lié à l'Ordre maçonnique mixte international « le Droit humain » de Maria Deraismes. Ce fut d'ailleurs, en uniforme de maçon, qu'elle participa à la manifestation des femmes suffragistes au moment des cérémonies de couronnement de George V le 17 juin 1911.

Décès

Annie Besant mourut le 20 septembre 1933 à Adyar. Son corps fut brûlé sur un bûcher, selon la tradition hindoue. Ses cendres furent dispersées en partie dans le Gange et en partie dans le jardin de la société théosophique d'Adyar.

Annexes

Œuvres d'Annie Besant

Ouvrages politiques

  • On the Deity of Jesus of Nazareth, by the Wife of a Beneficed Clergyman., Thomas Scott, 1872.

  • The Political Status of Women., 1874.

  • The True Basis of Morality., Charles Watts, 1874.

  • Auguste Comte; his Philosophy, his Religion and his Sociology., Charles Watts, 1875.

  • The Legalisation of Female Slavery in England., édité par Annie Besant et Charles Bradlaugh, 1876.

  • « Landlords, Tenant Farmers, and Labourers » in The National Reformer, 1877.

  • The Law Of Population: its Consequences and its Bearing upon Human Conduct and Morals. Freethought Publishing C°, 1877.

  • In the High Court of Justice, Queen's Bench Division, June 18th, 1877: The Queen V. Charles Bradlaugh and Annie Besant. (Specially Reported.) High Court of Justice, King's Bench Division [1877]., Cornell University, 2009.

  • My Path to Atheism., Freethought Publishing C°, Londres, 1877.

  • English Republicanism., Freethought Publishing Company, Londres, 1878.

  • England, India and Afghanistan, Freethought Publishing Company, Londres, 1878.

  • Marriage, As It Was, As It Is, And As It Should Be: A Plea For Reform, 1878.

  • The Story of Afghanistan ; or, Why the Tory Government Gags the Indian Press. A Plea for the Weak against the Strong, 1879.

  • The Transvaal, 1881.

  • Coercion in Ireland and its Results. A Plea for Justice, 1882.

  • Egypt, 1882.

  • Force no Remedy, 1882.

  • The Atheistic Platform. V. The Story of Sudan, 1884.

  • Autobiographical Sketches., Freethought Publishing C°, Londres, 1885.

  • Woman's Position according to the Bible., édité par A. Besant et Ch. Bradlaugh, 1885.

  • Why I Am a Socialist., édité par A. Besant & Ch. Bradlaugh, 1886.

  • Modern Socialism., Freethought Publishing C°, Londres, 1886.

  • England’s Jubilee Gift to Ireland, 1887.

  • Is Socialism Sound? Verbatim Report Of A Four Nights' Debate Between Annie Besant And G. W. Foote (1887), Kessinger Publishing, 2009.

  • « Is Boycotting Moral ? », Our Corner, 1er avril 1888, vol. XI, Freethought Publishing Company, Londres, 1888.

  • « The Organization of Society: Industry under Socialism », in Bernard Shaw (ed.), Fabian Essays in Socialism (1889), New York : The Humboldt Publishing Co., 1891.

  • Wake up, India: a Plea for Social Reform., Theosophical Publishing House, 1913.

  • War Articles and Notes., Theosophical Publishing Society, 1915.

  • The Case for India The Presidential Address Delivered by Annie Besant at the Thirty-Second Indian National Congress Held at Calcutta 26 December 1917

  • Britain’s Place The Great Plan Four Lectures delivered at the North Indian Convention, T.S., held at Varanasi, September, 1920 and in London in 1921., Theosophical Publishing House, Adyar, 1920.

  • India, Bond or Free ?, Putnam’s, 1926.

Ouvrages spirituels et théosophiques

  • Why I became a Theosophist (1889), Freethought Publishing C°, Londres. Trad. fr. : Pourquoi je suis devenue théosophe, Publications théosophiques, 1911 [1]

  • The Seven Principles of Man (1892), édition revue et corrigée, Theosophical Publishing Society, Londres, 1909.

  • A Study in Karma. (1892), Theosophical Publishing House, Adyar, 1912. Trad. : Réincarnation. Karma, Adyar, 1996 (5° éd.), 188 p.

  • An Autobiography (1893), T. Fisher Unwin, Londres.

  • Vers le Temple (1895), trad., Adyar, 170 p. Cinq conférences à Londres : la purification, l'entraînement mental, la construction du caractère, l'alchimie spirituelle.

  • Man and his Bodies (1896), Theosophical Publishing House, Londres & Madras. Trad. : L'homme et ses corps, Adyar, 158 p. [2], Adyar 1994, 158 p.

  • The Riddle of Life: and How Theosophy answers It (1897), Theosophical Publishing House, Adyar, 1911.

  • The Ancient Wisdom (1897), Theosophical Publishing House, Adyar, 1911. Trad. : La sagesse antique. Exposé sommaire de l'enseignement théosophique, Adyar, 2008 (14° éd.), 307 p. [3]

  • Evolution of life and form (1898). Trad. : L'évolution de la vie et de la forme, Éditions théosophiques, 1948, 172 p.

  • Thought Power (1901). Trad. fr. : Le pouvoir de la pensée, sa maîtrise et sa culture [4]

  • Thought Forms (1901) (en collaboration avec Chatles D. Leadbeater). Theosophical Publishing House, Adyar, 1911. Trad. : Les formes-pensées, Adyar, 2000 (6° éd.), 78 p. [5]

  • The Laws of the Higher Life (1902). Trad. : Les lois de la vie supérieure [6]. Une conscience élargie, la loi du devoir, la loi du sacrifice.

  • The Pedigree of Man (1903). Trad. : La Généalogie de l'Homme. [7] La première "race", la deuxième race, la race Lémurienne, la race Atlante, la race Aryenne.

  • Esoteric Christianity or the Lesser Mysteries (1905), Theosophical Publishing Society, Londres & Benares, 1905 (2nd ed.). Trad. : Le christianisme ésotérique ou les Mystères mineurs, Adyar, 1969, 292 p. [8]

  • Bhagavad Gita; or, The Lord’s Song (Traduction) (1905), The Theosophical Publishing House.

  • Death and after (1906). Trad. fr. : La mort et l'au-delà [9]

  • Study in Consciousness - A contribution to the science of psychology (vers 1907), Theosophical Publishing House, Madras. Trad. : Etude sur la conscience, Adyar, 2003, 356 p.

  • Introduction to Yoga. Lectures delivered at the 32nd Anniversary of the Theosophical Society held at Benares, on Dec. 27th, 28th, 29th, and 30th, 1907., Theosophical Publishing House, Adyar, 1908. Trad. : Introduction au Yoga, Adyar, 158 p.

  • Australian Lectures (1908)

  • Buddhist Popular Lectures (1908), Theosophist Office

  • Man's Life in This and Other Worlds (1913), Theosophical Publishing House, Adyar. Trad. : La vie occulte de l'homme, Adyar, 2005, 89 p. [10]

  • The Masters and the Way to Them (1912). Trad. : Les Maîtres, Publications Théosophiques, 1917 [11]

  • Man: Whence, How and Whither: a Record of Clairvoyant Investigation (en collaboration avec C. D. Leadbeater) (1913), Theosophical Publishing House, 1925.

  • « Theosophy and Social Reform » (1914), in Annie Besant et al., Theosophical Ideals and the Immediate Future, Theosophical Publishing Society, Londres, 1914.

  • The Basis of Morality (1915), Theosophical Publishing House, Adyar.

  • The Bearing of Religious Ideals on Social Reconstruction (1916), Theosophical Publishing House.

  • The Ancient Indian Ideal of Duty (1917), Theosophical Publishing House.

  • Occult Chemistry: Clairvoyant Observations on the Chemical Elements (1919) (en collaboration avec Charles W. Leadbeater), édition révisée par A.P. Sinnett, Theosophical Publishing House, Londres. Trad. : La chimie occulte, Adyar, 2004, 362 p.

  • The Doctrine of the Heart (1920). Trad. : La doctrine du cœur. extraits de lettres indiennes (adressées à Annie Besant par des amis hindous), Adyar, 2004, 80 p.

  • Civilisation’s Deadlocks and the Keys (1924), Theosophical Publishing House.

  • The Coming of the World Teacher (1925), Theosophical Publishing House.

  • Talks on the Path of Occultism: A Commentary on “At the Feet of the Master,” “The Voice of the Silence" and “Light on the Path." Written in collaboration with Charles Leadbeater. Trad. fr. : La voie de l'occultiste, Adyar, 1927-1928.

    • T. I : Commentaires sur "Aux pieds du maître", 351 p. (voir Alcyone/Krishnamurti, Aux pieds du maître, 1910) [12].

    • T. II : Commentaires sur "La voie du silence", 304 p. (voir Helena Petrovna Blavatsky, "La voie du silence". Fragments choisis du "Livre des préceptes d'or", 1889) [13].

    • T. III : Commentaires sur "La lumière sur le sentier" (voir Mabel Collins, Lumière sur le sentier, 1885), 336 p., Adyar, 1927-1928.

  • Principles of Education (1932), Theosophical Publishing House.

  • Old Memories and Letters (1936), Theosophical Publishing House, Adyar.

Bibliographie

Le symbole renvoie aux ouvrages utilisés pour la rédaction de cet article.

  • (en) 101 Great Indian Eminent Personalities, Tiny Tot Publications, Delhi.

  • (en) Nancy Fix Anderson (ed.), Lives of Victorian Political Figures, Volume 3: Annie Besant, 2008. (ISBN 978 1 85196 850 3)

  • (en) Olivia Bennett, Annie Besant., Londres, Hamish Hamilton coll. In her own time, 1988, 64 p. (ISBN 0-241-12224-4) 

  • (en) Mark Bevir, « Annie Besant's Quest for Truth. », dans Journal of Ecclesiastical History, vol. 50, 1999 .

  • (en) B. Das, The Central Hindu College and Mrs Besant, Divine Life Press, 1913.

  • (en) Rosemary Dinnage, Annie Besant, Penguin, 1986, 128 p. (ISBN 978-0140086638) 

  • (en) Simon Eliot, « Besant, Sir Walter (1836–1901) », dans Oxford Dictionary of National Biography, janvier 2008 [texte intégral (page consultée le 16 mars 2011)] 

  • (fr) René Guénon, Le Théosophisme, histoire d'une pseudo-religion., Éditions Traditionnelles, 1921.

  • (en) Arthur Hobart Nethercot, The First Five Lives of Annie Besant, Londres, R. Hart-Davis, 1961, 435 p. 

  • (en) Arthur Hobart Nethercot, The Last Four Lives of Annie Besant, Chicago, Chicago U.P, 1963, 483 p. (ISBN 978-0226573175) 

  • (fr) Muriel Pécastaing-Boissière, « Besant, Annie », dans Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier international (Grande-Bretagne), décembre 2010 [texte intégral (page consultée le 13 décembre 2010)] 

  • (en) Raymond L. Schults, Crusader in Babylon : W. T. Stead and the Pall Mall Gazette, Lincoln, University of Nebraska Press, 1972, 277 p. (ISBN 0-8032-0760-3) 

  • (en) Ann Taylor, Annie Besant, Oxford U.P., 1992, 383 p. (ISBN 978-0192117960) 

  • (en) Ann Taylor, « Besant, Annie (1847–1933) », dans Oxford Dictionary of National Biography, janvier 2008 [texte intégral (page consultée le 10 mars 2011)] 

  • (fr) Marie Terrier, « Annie Besant et les débuts de la Société fabienne (juin 1885 - novembre 1890). », dans Revue française d'histoire des idées politiques., no 31, 1er semestre 2010 .

Notes et références

Notes

  1.  Selon son acte de naissance. (Taylor 1992, p. 1)

  2.  A. Besant disait : « Je suis Irlandaise au trois-quarts par le sang et intégralement de cœur ». (Taylor 1992, p. 1).

  3.  ou Maurice parfois.

  4.  Dans ses Mémoires, Annie Besant écrit 16 ans et demi, mais cela ne correspond pas au niveau des dates.

  5.  Annie Besant et Anna Kingsford se marièrent dans la même église, à dix jours d'intervalle. ((en) Alan Pert, Red Cactus : The Life of Anna Kingsford, Alan Pert, 2006,p. 34 (ISBN 9781740184052))

  6.  « On the Deity of Jesus of Nazareth » (« À propos de la divinité de Jésus de Nazareth ») et « According to St John: On the Deity of Jesus of Nazareth, Part II: A Comparison between the Fourth Gospel and the Three Synoptics » (Selon St Jean : À propos de la divinité de Jésus de Nazareth, Deuxième partie : Une comparaison entre le quatrième Évangile et les trois évangiles synoptiques)

  7.  Elle fit passer l'accent tonique de la seconde à la première syllabe.

  8.  « Inspiration », « The Atonement », « Meditation and Salvation », « Eternal Torture » et « The Religious Education of Children ».

  9.  En hommage à Ajax fils de Télamon qui réclamait la lumière, même si celle-ci devait le révéler à ses ennemis. (Taylor 1992, p. 82)

  10.  Elle décrivait la période « sans danger » du cycle ; elle déconseillait la pratique de l'aspiration du sperme avec une seringue, utilisée par les prostituées ; elle préférait l'utilisation d'une éponge fine imbibée d'eau propre.

  11.  « One cannot expect modest women to associate with her. »

  12.  « England, India and Afghanistan; A Plea for the Weak against the Strong. »

  13.  Digby passait aussi apparemment beaucoup de temps chez son oncle, Walter Besant, avec ses quatre cousins, au point d'avoir été considéré comme un membre direct de cette famille. (Eliot 2008)

  14.  Il s'agit d'un serment « monothéiste » depuis qu'il a été adapté en 1866 pour permettre aux députés de confession juive se siéger au Parlement. Régis Ladous, op.cit., p. 108

  15.  « Industry under Socialism » in « The Organization of Society » in Fabian Essays in Socialism cité par Terrier 2010, p. 129-131

Références

  1.  Taylor 1992, p. 1

  2.   Pécastaing-Boissière 2010

  3.  Taylor 2008

  4.  Taylor 1992, p. 2

  5.  Taylor 1992, p. 3

  6.   Bennett 1988, p. 10-11

  7.  Taylor 1992, p. 4-9

  8.  Terrier 2010, p. 112-113

  9.  Taylor 1992, p. 10-14

  10. Bennett 1988, p. 12-16

  11.  Taylor 1992, p. 14-17

  12.  Taylor 1992, p. 18-21

  13.  Taylor 1992, p. 21-23 et 25-27

  14.  Taylor 1992, p. 24

  15.  Taylor 1992, p. 27

  16.  Bennett 1988, p. 17-22

  17.  Terrier 2010, p. 113

  18.  Taylor 1992, p. 28-30

  19.  Taylor 1992, p. 30-31 et 34

  20.  Taylor 1992, p. 31-33

  21.  Taylor 1992, p. 33-35

  22.  Taylor 1992, p. 36-42

  23.  Taylor 1992, p. 43-44

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Liens externes